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WB | 信 | 言 | 不 | 美 | 美 | 言 | 不 | 信 | 善 | 者 | 不 | 辯 | 辯 | 者 | 不 | 善 | 知 | 者 | 不 | 博 | 博 | 者 | 不 | 知 | -- | 聖 | 人 | 不 | 積 | 既 | 以 | 為 | 人 | 己 | 愈 | 有 | 既 | 以 | 與 | 人 | -- | 己 | 愈 | 多 | -- | 天 | 之 | 道 | 利 | 而 | 不 | 害 | 聖 | 人 | 之 | 道 | 為 | 而 | 不 | 爭 |
HSG | 信 | 言 | 不 | 美 | 美 | 言 | 不 | 信 | 善 | 者 | 不 | 辯 | 辯 | 者 | 不 | 善 | 知 | 者 | 不 | 博 | 博 | 者 | 不 | 知 | -- | 聖 | 人 | 不 | 積 | 既 | 以 | 為 | 人 | 己 | 愈 | 有 | 既 | 以 | 與 | 人 | -- | 己 | 愈 | 多 | -- | 天 | 之 | 道 | 利 | 而 | 不 | 害 | 聖 | 人 | 之 | 道 | 為 | 而 | 不 | 爭 |
FY | 信 | 言 | 不 | 美 | 美 | 言 | 不 | 信 | 善 | 言 | 不 | 辯 | 辯 | 言 | 不 | 善 | 知 | 者 | 不 | 博 | 博 | 者 | 不 | 知 | -- | 聖 | 人 | 無 | 積 | 既 | 以 | 為 | 人 | 己 | 愈 | 有 | 既 | 以 | 與 | 人 | -- | 己 | 愈 | 多 | -- | 天 | 之 | 道 | 利 | 而 | 不 | 害 | 聖 | 人 | 之 | 道 | 為 | 而 | 不 | 爭 |
MWDA | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 不 | □ | □ | 者 | 不 | 博 | □ | 者 | 不 | 知 | 善 | □ | □ | □ | □ | 者 | 不 | 善 | . | 聖 | 人 | 无 | 積 | □ | 以 | 為 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ |
MWDB | 信 | 言 | 不 | 美 | 美 | 言 | 不 | 信 | 知 | 者 | 不 | 博 | 博 | 者 | 不 | 知 | 善 | 者 | 不 | 多 | 多 | 者 | 不 | 善 | -- | 聖 | 人 | 无 | 積 | 既 | 以 | 為 | 人 | 己 | 俞 | 有 | 既 | 以 | 予 | 人 | 矣 | 己 | 俞 | 多 | 故 | 天 | 之 | 道 | 利 | 而 | 不 | 害 | -- | 人 | 之 | 道 | 為 | 而 | 弗 | 爭 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | 信 | 言 | 不 | 美 | 美 | 言 | 不 | 信 | 知 | 者 | 不 | 博 | 博 | 者 | 不 | 知 | 善 | 者 | 不 | 多 | 多 | 者 | 不 | 善 | -- | 聖 | 人 | 無 | 積 | 既 | 以 | 為 | 人 | 己 | 愈 | 有 | 既 | 以 | 予 | 人 | -- | 己 | 愈 | 多 | 故 | 天 | 之 | 道 | 利 | 而 | 不 | 害 | -- | 人 | 之 | 道 | 為 | 而 | 弗 | 爭 |
信xìn 言yán 不bù 美měi,美měi 言yán 不bù 信xìn。 善shàn 者zhě 不bù 辯biàn,辯biàn 者zhě 不bù 善shàn。 知zhī 者zhě 不bù 博bó,博bó 者zhě 不bù 知zhī。 聖shèng 人rén 不bù 積jī,既jì 以yǐ 為wéi 人rén 己jǐ 愈yù 有yǒu,既jì 以yǐ 與yǔ 人rén 己jǐ 愈yù 多duō。 天tiān 之zhī 道dào,利lì 而ér 不bù 害hài; 聖shèng 人rén 之zhī 道dào,為wéi 而ér 不bù 爭zhēng。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 81 Les paroles vraies ne sont pas éloquentes ; les paroles éloquentes ne sont pas vraies. Les hommes sages n'ont pas besoin de prouver leur point de vue ; les hommes qui ont besoin de prouver leur point de vue ne sont pas sages. Le Maître n’a pas de possessions. Plus il fait pour les autres, plus il est heureux. Plus il donne aux autres, plus il est riche. Le Tao nourrit en ne forçant pas. En ne dominant pas, le Maître dirige. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LXXXI Les paroles sincères (1) ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. L’homme vertueux n’est pas disert (2) ; celui qui est disert n’est pas vertueux. Celui qui connaît (le Tao) n’est pas savant (3) ; celui qui est savant ne le connaît pas. Le Saint n’accumule pas (les richesses.). Plus il emploie (sa vertu) dans l’intérêt des hommes (4), et plus elle augmente. Plus il donne aux hommes et plus il s’enrichit. Telle est la voie du ciel, qu’il est utile aux êtres (5) et ne leur nuit point. Telle est la voie du Saint, qu’il agit et ne dispute point (6) NOTES. (1) E : les paroles vraies n’ont pas besoin d’ornements empruntés. (2) E : Celui qui agit bien (A : qui pratique le Tao), ne s’étudie pas à parler avec habileté. (3) E : Celui qui possède l’essentiel (littéral. « le résumé ») de ce qu’il faut savoir n’a pas besoin d’acquérir beaucoup de connaissances. (4) E : Le Saint emploie son Tao dans l’intérêt des hommes, il donne aux hommes toutes ses richesses (littéralement : « son profit »le mot richesses se prend ici au figuré). Quoiqu’il les répande (son Tao et ses richesses) sur tous les hommes de l’empire et les lègue aux générations futures, son Tao s’augmente de plus en plus et reste inépuisable ; ses richesses s’accroissent de plus en plus et n’éprouvent nulle diminution. A pense qu’il s’agit ici de richesses proprement dites. « Quand il a répandu l’influence de sa vertu dans l’intérêt des hommes, sa vertu « n’en devient que plus abondante. Quand il a répandu ses richesses en aumônes, ses richesses n’en deviennent que plus florissantes. » (5) E : Le ciel nourrit tous les êtres ; il leur est utile et ne leur fait point de tort (ou de mal). (6) E : Le Saint aide l’empire par le Tao ; quand ses mérites sont accomplis, il ne s’y attache point (et se retire à l’écart). A : Il ne dispute point le mérite ou la gloire. Cf. chap. ii, ix. FIN. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 81 Les paroles sincères ne sont pas toujours agréables, les paroles agréables ne sont pas toujours vraies. Le bien ne s'argumente pas. Les arguments ne sont que vaines paroles. L'ignorant croit tous savoir. L'érudit pense qu'il ne sait rien. Le Sage ne garde rien pour lui. Plus il donne aux autres, plus il s'enrichit. Et il possède un trésor précieux : Ce qu'il a donné aux autres. Ayant tout donné, tout lui est rendu au centuple. La voie du ciel est d'agir sans demander, d'obtenir sans lutter, de s'enrichir en donnant. Telle est la voie du ciel. Le Tao. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 81 Paroles vraies ne sont point séduisantes. Belles paroles ne sont pas vraies. Les bonnes paroles n’argumentent pas. Les arguments ne font que discourir. Celui qui sait n’a pas un large savoir. Un large savoir ne connaît rien. Le sage n’amasse pas. Accordant tout Il reçoit encore plus. Donnant tout Il obtient toujours plus. La voie du ciel Avantage sans nuire. La voie du sage Est d’agir généreusement Sans combat. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 81 Les paroles sincères ne sont pas recherchées, les paroles recherchées ne sont pas sincères. L'homme de bien ne discute pa, celui qui discute n'est pas bon. Celui qui sait n'est pas érudit, celui qui est érudit ne sait pas. Le Saint-Homme ne thésaurise rien; tout ce qu'il a, il s'en sert pour aider les autres. Ayant tout épuisé il reçoit davantage et donne tout. Quand il a tout donné, il possède encore plus. Le Tao du Ciel est aigu, mais ne blesse pas; la voie du Saint-Homme est d'agir sans lutter. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 81 (J’ai fini. Vous trouverez peut-être mon discours assez fruste, peu subtil, guère savant.) C’est que la franchise native ne s’attife pas, la droiture naturelle n’ergote pas, le sens commun se passe de l’érudition artificielle. Le Sage ne thésaurise pas, mais donne. Plus il agit pour les hommes, plus il peut ; plus il leur donne, plus il a. Le ciel fait du bien à tous, ne fait de mal à personne. Le Sage l’imite, agissant pour le bien de tous, et ne s’opposant à personne. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 81 Les paroles de confiance ne sont pas belles, les belles paroles ne sont pas de confiance. Celui qui est bon ne discute pas, celui qui discute n'est pas bon. Celui qui sait n'est pas savant, celui qui est savant ne sait pas. L'homme sacré n'accumule rien, car pour accomplir l'homme, il arrête d'augmenter ce qu'il possède; car pour donner aux hommes, il arrête de dépasser la multitude. La voie du ciel est favorable sans nuire. La voie de l'homme sacré c'est agir sans rivalité. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 81 Celui qui sait ne parle pas ; Celui qui parle ne sait pas. Celui qui est sincère n’embellit pas ; Celui qui embellit n’est pas sincère. Celui qui est bon ne discute pas ; Celui qui discute n’est pas bon. Celui qui sait ne joue pas ; Celui qui joue ne sait pas. *** J’ai transféré au début de ce chapitre les deux premières lignes du chapitre LVI ; voir mes notes sur LVI. Yen (5) rime avec pien (247). Dans les phrases suivantes, les textes reçus hésitent entre yen (5) « parler, parole », et tchö (248) « celui qui ». Ma Siu louen propose de lire partout le second au lieu du premier et je l’ai suivi. J’ai songé un instant à combiner les deux leçons, en insérant tchö après yen partout où il y a yen, et yen avant tchö partout où il y a tchö. Mais une telle correction donnerait des phrases de cinq mots, tandis que les deux premières phrases, provenant du chapitre LVI, n’ont que quatre mots chacune. Ce qui pourrait induire à admettre cette correction, c’est surtout la difficulté d’expliquer le mot po (249) « universel ». Généralement on l’interprète au sens de : « Le sage n’est pas universel » ou quelque chose de ce genre. Or, une telle idée serait en contradiction avec le caractère de la Voie, qui procure une connaissance « universelle » et non un savoir spécialisé. La correction envisagée donnerait la traduction suivante : « Celui qui sait parler n’est pas prolixe ; celui qui est prolixe ne sait pas. » J’ai cependant renoncé à cette correction, parce qu’il y a une autre explication possible du mot po. Il signifie aussi « jouer au jeu de tablettes », c’est-à dire une sorte de jeu de dés, un jeu de hasard. Dans le Kia yu, ch. I, p. 26b, il y a la phrase : « L’homme noble ne joue pas au jeu de tablettes », pou po (250). Voir sur ce passage le travail de R.P. Kramers, K’ung tzu chia yü, pp. 227, 316. Dans le Kia yu, Confucius condamne le po parce que, dans ce jeu, on joue deux parties à la fois, ce qui implique, dit il, qu’ » on marcherait en même temps dans une voie mauvaise ». A la lumière de ce texte, on pourrait expliquer notre passage du Tao tö-king en ce sens que, pour un Taoïste, qui doit suivre la Voie unique, il serait inconvenant de se livrer à un jeu où l’on marche dans deux voies simultanément. Peut être ce jeu était il aussi un moyen de prognostiquer l’avenir ; voir XXXVIII, où est critiqué le désir de « connaissance prématurée », une sorte de prescience. Notre passage signifierait donc que « celui qui sait » ne joue pas à ce jeu de hasard, surtout, pourrait on ajouter, celui qui connaît la Voie et suit seulement une voie, non pas deux. A comparer aussi l’article de Yang Lien sheng dans le Harvard Journal of Asiatic Studies 1947 (pp. 203 206), 1952 (pp. 124-139) et Nancy Lee Swann, Food and Money in Ancient China (pp. 461 462). « Celui qui est bon » pourrait signifier : « Celui qui est habile à parler » ou bien : « Celui qui est versé dans la voie ». Ma traduction reste aussi équivoque que le texte chinois. En tout cas, n’en déplaise à plu sieurs traducteurs, il ne faut pas prendre le mot chan (155) en un sens moral, comme s’il indiquait le « bon », l’homme vertueux. La fin du chapitre, à partir de : « Le Saint ne fait pas de provisions », jusqu’à : « La Voie du Saint est d’agir, mais sans lutter », a été reportée au chapitre LXXVII. |