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WB | 天 | 下 | 之 | 至 | 柔 | 馳 | 騁 | -- | 天 | 下 | 之 | 至 | 堅 | -- | -- | 無 | 有 | 入 | -- | 無 | 間 | 吾 | 是 | 以 | 知 | 無 | 為 | 之 | 有 | 益 | -- | 不 | 言 | 之 | 教 | 無 | 為 | 之 | 益 | 天 | 下 | 希 | -- | 及 | 之 | -- |
HSG | 天 | 下 | 之 | 至 | 柔 | 馳 | 騁 | -- | 天 | 下 | 之 | 至 | 堅 | -- | -- | 無 | 有 | 入 | -- | 無 | 間 | 吾 | 是 | 以 | 知 | 無 | 為 | 之 | 有 | 益 | -- | 不 | 言 | 之 | 教 | 無 | 為 | 之 | 益 | 天 | 下 | 希 | -- | 及 | 之 | -- |
FY | 天 | 下 | 之 | 至 | 柔 | 馳 | 騁 | -- | 天 | 下 | 之 | 至 | 堅 | 出 | 於 | 無 | 有 | 入 | -- | 無 | 間 | 吾 | 是 | 以 | 知 | 無 | 為 | 之 | 有 | 益 | 也 | 不 | 言 | 之 | 教 | 無 | 為 | 之 | 益 | 天 | 下 | 希 | -- | 及 | 之 | 矣 |
MWDA | 天 | 下 | 之 | 至 | 柔 | □ | 甹 | 於 | 天 | 下 | 之 | 致 | 堅 | -- | -- | 无 | 有 | 入 | 於 | 无 | 間 | 吾 | 是 | 以 | 知 | 无 | 為 | □ | □ | 益 | 也 | 不 | □ | □ | 教 | 无 | 為 | 之 | 益 | □ | 下 | 希 | 能 | 及 | 之 | 矣 |
MWDB | 天 | 下 | 之 | 至 | □ | 馳 | 騁 | 乎 | 天 | 下 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 无 | 間 | 吾 | 是 | 以 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 也 | 不 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 矣 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | 天 | 下 | 之 | 至 | 柔 | 馳 | 騁 | 於 | 天 | 下 | 之 | 至 | 堅 | -- | -- | 無 | 有 | 入 | 於 | 無 | 間 | 吾 | 是 | 以 | 知 | 無 | 為 | 之 | 有 | 益 | 也 | 不 | 言 | 之 | 教 | 無 | 為 | 之 | 益 | 天 | 下 | 希 | 能 | 及 | 之 | 矣 |
天tiān 下xià 之zhī 至zhì 柔róu,馳chí 騁chěng 天tiān 下xià 之zhī 至zhì 堅jiān。 無wú 有yǒu 入rù 無wú 間jiān,吾wú 是shì 以yǐ 知zhī 無wú 為wéi 之zhī 有yǒu 益yì。 不bù 言yán 之zhī 教jiào,無wú 為wéi 之zhī 益yì,天tiān 下xià 希xī 及jí 之zhī。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 43 La chose la plus douce au monde surmonte la chose la plus dure au monde. Ce qui n’a pas de substance entre là où il n’y a pas d’espace. Cela montre la valeur de la non-action. Enseigner sans paroles, agir sans actes : telle est la voie du Maître. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XLIII Les choses les plus molles du monde subjuguent (1) les choses les plus dures du monde. Le non-être (2) traverse les choses impénétrables (3). C’est par là que je sais que le non-agir est utile. Dans l’univers, il y a bien peu d’hommes qui sachent instruire sans parler (4) et tirer profit du non-agir (5). NOTES. (1) Sic E : 役使. B : L’eau est extrêmement molle, et cependant elle peut renverser les montagnes et les collines. (2) A : Wou-yeou 無有 le non-être, c’est-à-dire le Tao. Le Tao n’a pas de corps ; c’est pourquoi il peut pénétrer les esprits et la multitude des êtres. Sou-tseu-yeou pense que l’expression non-être s’applique aux esprits. Liu-kie-fou la rapporte au khi 氣, à l’éther, qu’il regarde comme immatériel, wou-tchi 無質. (3) B : L’expression wou-kien 無閒 signifie « ce qui n’a point d’interstices » (ce qui est impénétrable). Il n’y a pas de corps plus délié, plus fin que la poussière, et cependant elle ne peut entrer dans un corps sans interstices. Mais l’être d’une subtilité ineffable traverse le duvet d’automne (qui pousse aux animaux en automne) et trouve de la place de reste ; il pénètre sans difficulté les pierres et les métaux les plus durs. (4) E : Le Saint ne parle pas, et le peuple se convertit ; il pratique le non-agir, et les affaires sont bien gouvernées. C’est par là que sa sincérité parfaite accomplit naturellement de grands mérites. Mais les autres hommes ont besoin de répandre des instructions pour qu’on leur obéisse ; ils ont besoin d’agir pour réussir dans leurs desseins. Ils se donnent beaucoup de peine, et n’obtiennent que de minces résultats. Ils sont bien loin de la voie du Saint ! E : Yen-kiun-ping dit : Celui qui agit d’une manière active peut faillir et perdre le mérite qu’il ambitionne ; celui qui agit sans agir obtient des succès sans bornes. C’est ainsi qu’opèrent le ciel et la terre ; c’est par là que surgissent les hommes et les êtres. La voix qui s’exprime par des sons s’entend à peine jusqu’à cent lis ; la voix qui est dénuée de son pénètre au delà du ciel et ébranle tout l’empire. Les paroles humaines ne sont pas comprises des différentes espèces d’hommes ; mais, à la parole de l’être qui ne parle pas, le In et le Yang (le principe femelle et le principe mâle) répandent leurs influences fécondes, le ciel et la terre s’unissent pour produire les êtres. Or le Tao et la Vertu n’agissent pas, et cependant le ciel et la terre donnent aux créatures leur entier développement. Le ciel et la terre ne parlent pas, et cependant les quatre saisons suivent leur cours. C’est (A) par là que je vois que le non-agir est utile aux hommes. (5) Littéralement : « L’instruction du non-parler, l’utilité du non-agir,dans le monde peu d’hommes atteignent cela. » H : Les hommes ne savent pas enseigner les autres, parce qu’ils parlent. Alors ils se fient à leur prudence, s’estiment, se vantent et aiment à agir. Celui qui aime à agir est facile à renverser. On voit par là que l’instruction qu’accompagnent les paroles, la conduite qui se manifeste par l’action, sont des choses inutiles. D’où il résulte que, dans le monde, peu d’hommes sont en état d’instruire sans faire usage de la parole, et d’obtenir les avantages du non-agir. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 43 Dans l'univers, le plus faible vient à bout du plus fort. Seul ce qui est sans substance peut pénétrer un espace plein. Par là le Sage reconnaît la vertu du non-agir. Enseigner sans la parole, entreprendre sans agir. Voilà la vertu. Cela est difficile à comprendre pour la plupart des hommes. Là pourtant se trouve la vérité. Car le plus souple gagnera le plus fort et rien ne saurait égaler la puissance du non-dire et du non-faire. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 43 La chose la plus souple du monde L’emporte en âpreté sur le plus dur. Ce qui est sans substance Pénètre même dans ce qui n’a pas de faille (pas de vide). L’enseignement qui n’utilise pas de parole, Le bénéfice du non-agir, Rares son ceux qui les comprennent. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 43 Ici-bas, ce qui est le plus malléable l'emporte sur ce qui est dur. Le Non-Etre pénètre l'impénétrable; c'est par cela que je connais la suprême efficacité du Non-agir. La maîtrise par le silence, la vertu surabondante par le Non-agir; rare; dans le monde, sont ceux qui les atteignent. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 43 Partout et toujours, c’est le mou qui use le dur (l’eau use la pierre). Le non-être pénètre même là où il n’y a pas de fissure (les corps les plus homogènes, comme le métal et la pierre). Je conclus de là, à l’efficacité suprême du non-agir. Le silence et l’inaction ! Peu d’hommes arrivent à comprendre leur efficacité. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 43 Sous le ciel, on arrive à la souplesse, ceux qui courent rapidement sous le ciel, arrivent à la dureté. Sans rien posséder, on entre sans intermédiaire, c'est pourquoi je connais ceux qui, sans agir, possèdent les bénéfices. Ils enseignent de ne pas parler, ils en bénéficient, sans agir. Sous le ciel, la rareté est atteinte. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 43 La chose la plus molle du monde se rue sur la chose la plus dure du monde. Il n’y a au monde rien de plus mou et faible que l’eau ; mais pour assaillir ce qui est dur et fort, il n’y a rien qui la surpasse. Sans substance, elle pénètre dans ce qui est sans interstices. C’est par ce qui n’existe pas que cela lui devient facile. Ainsi je sais que le Non agir a de l’avantage. Enseigner sans paroles et tirer avantage du Non agir, il y en a peu dans le monde qui y parviennent ! C’est pourquoi le Saint se tient à la pratique du Non agir, et professe un enseignement sans paroles. *** La première phrase de ce chapitre est assez embarrassante. On comprend généralement qu’il s’agit de l’eau qui lance ses vagues contre les rochers et les use par érosion. Je le veux bien ; mais le texte n’en souffle mot et l’expression tch’e tch’eng (160) veut simplement dire « courir à cheval, galoper » (voir XII). Rien dans cette phrase ne justifie l’explication des commentaires selon laquelle il s’agit d’une victoire du mou, ou du doux, sur le dur. Si l’on veut tirer un sens compréhensible de cette première phrase, je crois qu’il faut reconstruire le chapitre avec quelques lambeaux du chapitre LXXVIII, à savoir : « Il n’y a au monde »... jusqu’à : « surpasse », et encore, après « interstices », la phrase : « C’est par ce qui... facile ». Il m’en coûte de faire cette transposition, car, sans être indispensables, ces phrases peuvent être comprises à leur place traditionnelle dans LXXVIII. Cependant il me semble que, pour la compréhension du chapitre XLIII, on a absolument besoin de ces idées complémentaires ; en faisant la transposition, je suis, du reste, d’accord avec plusieurs commentateurs, y inclus Ma Siu¬-louen. Dans « il n’y a rien qui la surpasse », je lis, avec ce dernier, sien (161) au lieu de cheng (162), ce qui fait une rime avec kien (163) « dur » et kien (16) « interstices » du présent chapitre, bon argument pour les joindre Ma traduction de la phrase : « C’est par ce qui n’existe pas que cela lui devient facile », diffère de l’interprétation usuelle qui est : « Pour cela, rien ne peut remplacer l’eau » (Julien). C’est une idée assez fade qui n’ajouterait rien à ce qui est déjà dit dans la phrase précédente (« il n’y a rien qui la surpasse »). Je pense que k’i wou (165) signifie « son non être » ; pour la pensée, voir XI où la valeur de « ce qui n’est pas » est mise en relief. La faiblesse de l’eau est équivalente à un « non être » qui lui permet de pénétrer partout. Je tiens pour admissible de prendre le mot yi (166) « facile » dans un sens verbal comme « rendre facile » au lieu du sens verbal ordinaire de « changer, remplacer ». Quant à la place de cette phrase dans ce chapitre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec Ma Siu louen. La dernière phrase : « C’est pourquoi... » a été transférée ici du chapitre II, où elle paraît complètement déplacée. Ici elle fait une belle finale. |