ctext.org/dictionary.pl?if=en&id=11637
daoisopen.com/downloads/CC46.pdf
daoisopen.com/downloads/About the Charts.pdf
nouveautestament.github.io/DAODEJING/index.html
github.com/nouveautestament/DAODEJING
WB | -- | 天 | 下 | 有 | 道 | 卻 | 走 | 馬 | 以 | 糞 | 天 | 下 | 無 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | 禍 | 莫 | 大 | 於 | 不 | 知 | 足 | 咎 | 莫 | 大 | 於 | -- | 欲 | 得 | 故 | 知 | 足 | 之 | -- | 足 | -- | 常 | 足 | 矣 | -- |
HSG | -- | 天 | 下 | 有 | 道 | 卻 | 走 | 馬 | 以 | 糞 | 天 | 下 | 無 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | -- | 罪 | 莫 | 大 | 於 | 可 | 欲 | 禍 | 莫 | 大 | 於 | 不 | 知 | 足 | 咎 | 莫 | 大 | 於 | -- | 欲 | 得 | 故 | 知 | 足 | 之 | -- | 足 | -- | 常 | 足 | 矣 | -- |
FY | -- | 天 | 下 | 有 | 道 | 卻 | 走 | 馬 | 以 | 播 | 天 | 下 | 無 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | -- | 罪 | 莫 | 大 | 於 | 可 | 欲 | 禍 | 莫 | 大 | 於 | 不 | 知 | 足 | 咎 | 莫 | 憯 | 於 | -- | 欲 | 得 | 故 | 知 | 足 | 之 | -- | 足 | -- | 常 | 足 | 矣 | -- |
MWDA | . | 天 | 下 | 有 | 道 | □ | 走 | 馬 | 以 | 糞 | 天 | 下 | 无 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | . | 罪 | 莫 | 大 | 於 | 可 | 欲 | 禍 | 莫 | 大 | 於 | 不 | 知 | 足 | 咎 | 莫 | 憯 | 於 | -- | 欲 | 得 | -- | □ | □ | □ | □ | □ | -- | 恆 | 足 | 矣 | -- |
MWDB | -- | □ | □ | □ | 道 | 卻 | 走 | 馬 | □ | 糞 | -- | -- | 无 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | -- | 罪 | 莫 | 大 | -- | 可 | 欲 | 禍 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | □ | -- | □ | 足 | 矣 | -- |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | 罪 | 莫 | 厚 | 乎 | 甚 | 欲 | 咎 | 莫 | 憯 | 乎 | -- | 欲 | 得 | 禍 | 莫 | 大 | 乎 | 不 | 知 | 足 | -- | 知 | 足 | 之 | 為 | 足 | 此 | 恆 | 足 | 矣 | - |
YDDJ | -- | 天 | 下 | 有 | 道 | 卻 | 走 | 馬 | 以 | 糞 | 天 | 下 | 無 | 道 | 戎 | 馬 | 生 | 於 | 郊 | -- | 罪 | 莫 | 厚 | 乎 | 甚 | 欲 | 咎 | 莫 | 憯 | 乎 | -- | 欲 | 得 | 禍 | 莫 | 大 | 乎 | 不 | 知 | 足 | -- | 知 | 足 | 之 | 為 | 足 | 此 | 恆 | 足 | 矣 | -- |
天tiān 下xià 有yǒu 道dào,卻què 走zóu 馬mǎ 以yǐ 糞fèn。 天tiān 下xià 無wú 道dào,戎róng 馬mǎ 生shēng 於yú 郊jiāo。 禍huò 莫mò 大dà 於yú 不bù 知zhī 足zú; 咎jiù 莫mò 大dà 於yú 欲yù 得dé。 故gù 知zhī 足zú 之zhī 足zú,常cháng 足zú 矣yǐ。 |
,, 。。 ,, 。。 ;; 。。 ,, 。。 |
STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 46 Quand un pays est en harmonie avec le Tao, les usines fabriquent des camions et des tracteurs. Quand un pays va à l’encontre du Tao, les ogives nucléaires sont stockées à l’extérieur des villes. Il n’y a pas de plus grande illusion que la peur, pas de plus grand mal que de se préparer à se défendre, pas de plus grand malheur que d’avoir un ennemi. Celui qui peut voir à travers toute peur sera toujours en sécurité. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XLVI Lorsque le Tao régnait dans le monde (1), on renvoyait les chevaux pour cultiver les champs. Depuis que le Tao ne règne plus dans le monde (2), les chevaux de combat naissent sur les frontières. Il n’y a pas de plus grand crime que de se livrer à ses désirs. Il n’y a pas de plus grand malheur que de ne pas savoir se suffire. Il n’y a pas de plus grande calamité que le désir d’acquérir. Celui qui sait se suffire est toujours content de son sort. NOTES. (1) H : Lao-tseu veut montrer dans ce chapitre les malheurs qui naissent de la multitude des désirs et de l’activité (du contraire du non-agir), et le bonheur du sage qui sait se conserver par la modération. Dans la haute antiquité, les princes qui possédaient le Tao étaient purs, calmes et exempts de désirs ; ils convertissaient les hommes par le non-agir. C’est pourquoi le peuple vivait en paix et se plaisait dans sa condition. On laissait 棄却 les chevaux, qui auparavant étaient destinés aux combats, et on ne les employait plus qu’à cultiver les champs. Aussi, chaque famille, chaque homme avait tout ce qui lui était nécessaire. Depuis que le siècle s’est corrompu et que le Tao a dépéri, les Saints ne surgissent plus dans le monde. Les vassaux s’abandonnent à la violence et au désordre. Chacun d’eux s’applique à enrichir son royaume et à dominer par la force des armes ; leur ambition est insatiable. Ils se livrent des combats continuels. C’est pourquoi les chevaux de guerre naissent sur les frontières. Voyez note 2. E explique ce passage d’une manière générale : « Quand l’empire suit la droite voie, on renvoie les chevaux (de l’armée) et l’on n’en fait aucun usage. Les hommes s’appliquent uniquement à cultiver les champs. — Quand l’empire ne suit pas la droite voie, etc. » Il rend les mots khio-tseou-ma 却走馬 par « renvoyer les chevaux dans l’intérieur du royaume ; il rapporte aux hommes le mot fen 糞, et lui donne le sens de « cultiver les champs. » 走馬 Par tseou-ma, C entend les chevaux de l’armée, tchen-ma 戰馬. (2) C, E : La guerre se prolongeant, les chevaux ne reviennent plus dans l’intérieur du royaume, et restent si longtemps en dehors des frontières, qu’ils peuvent y propager leur race. Le reste du chapitre ne présente aucune difficulté. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 46 Quand un peuple suit le Tao, les chevaux de guerre restent à la ferme et labourent les champs. Quand un peuple a perdu le Tao, les chevaux de guerre sont aux portes de la ville prêts à la bataille et les champs restent incultes. Il n'est pas de plus grave erreur que d'écouter ses désirs. Il n'est pas de plus grande misère que de ne savoir se contenter. Il n'est pas de pire fléau que l'envie de posséder. C'est pourquoi celui qui limite ses désirs ne saurait manquer de rien. Ses granges seront pleines, ses champs cultivés et son coeur comblé de joie. ainsi veut la loi. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 46 Quand l’esprit de la voie domine l’empire Les chevaux traînent les charrues dans les champs. Quand l’esprit de la voie a quitté l’empire Les chevaux de guerre pâturent aux faubourgs. Il n’existe pas de plus grand crime Que celui de ne savoir réfréner ses désirs. Il n’existe pas de désastre plus grand Que celui de ne savoir se contenter. Il n’existe pas de plus grand malheur Que celui causé par l’esprit de convoitise. Ainsi, en sachant se contenter, L’on ne manque jamais de rien. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 46 Quand le monde a le Tao, on renvoie les chevaux aux champs. Quand le monde n'a plus le Tao, les chevaux de combat se multiplient dans les faubourgs. Il - n'est pas de plus grande erreur que vouloir satisfaire ses désirs ; il n'est pas de plus grande misère que de ne pas savoir se suffire Il n'est pas de pire calamité que le désir de posséder. C'est pourquoi celui qui sait se contenter de peu est toujours satisfait |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 46 Quand le Principe règne, (la paix étant parfaite), les chevaux de guerre travaillent aux champs. Quand le Principe est oublié, (la guerre étant à l’ordre du jour), on élève des chevaux de bataille jusque dans les faubourgs des villes. Céder à ses convoitises, (et la manie de guerroyer en est une), c’est le pire des crimes. Ne pas savoir se borner, c’est la pire des choses néfastes. La pire des fautes, c’est vouloir toujours acquérir davantage. Ceux qui savent dire « c’est assez », sont toujours contents. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 46 Le monde possède la voie, on refoule les coursiers pour le crottin. Le monde est sans voie, les chevaux militaires mettent bas dans les faubourgs. Ne pas savoir suffisamment n'est pas un grand malheur. Le désir d'obtenir quelque chose n'est pas un grand défaut. Ainsi, il suffit de savoir ce qui suffit. Il suffit probablement d'être constant. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 46 Quand l’empire possède la Voie, on dételle les chevaux de course pour (avoir) leur fumier. Quand l’empire ne possède pas la Voie, on élève les chevaux de guerre dans les faubourgs. Il n’y a pas de plus grande faute que d’approuver les désirs. Il n’y a pas de plus grand malheur que de ne pas savoir avoir assez. Il n’y a pas de plus grand tort que le désir d’obtenir. Car savoir qu’assez est assez est avoir toujours assez. *** Pour le caractère kiue (167) « repousser », j’adopte l’hypothèse de Kao Heng et lis sie (168) « dételer » qui lui ressemble beaucoup et semble donner un sens plus satisfaisant. Dans une vieille citation de ce texte par Tchang Heng (78 139), le mot « fumier » est suivi du mot « char » et l’on a essayé d’interpréter la phrase ainsi : « Les chevaux de course sont renvoyés pour être employés à l’attelage des chars à fumier. » Philologiquement et historiquement, cette explication ne me satisfait pas. En réalité l’idée me paraît être celle-ci : les chevaux de bataille, c’est à dire les coursiers rapides employés à la guerre pour tirer les chars de combat, sont dételés, puisqu’il n’y a plus de guerre, et la seule chose qui intéresse encore chez ces animaux magnifiques, c’est leur fumier, que l’on peut employer comme engrais dans les champs. Seulement je ne suis pas sûr que les Chinois, à cette période, se soient déjà servis d’engrais. Pour une discussion, voir Kin ling hiue pao, Nanking Journal, V, 2 (novembre 1935), pp. 259 260. Dans la seconde phrase, la pensée est développée en sens contraire : quand on ne possède pas la Voie, on ne pense qu’à la guerre et les coursiers sont élevés même dans les faubourgs, c’est à dire dans la région sacrée où se trouvent les tertres pour les sacrifices au ciel et à la t erre. La phrase : « Il n’y a pas de plus grande faute que d’approuver les désirs », qui manque au texte de Wang Pi, est suppléée d’après Han Fei-tseu et Ho chang kong. Au lieu de « désir d’obtenir », l’on pourrait traduire, par inversion : « obtenir ses désirs ». Comparer avec le dernier paragraphe la phrase du chapitre XXXIII : « Celui qui sait se satisfaire (avoir assez) est riche », et XLIV « Celui qui sait se satisfaire (avoir assez) ne sera pas confondu. » |