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WB | -- | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 其 | 死 | 也 | -- | -- | 堅 | 強 | -- | 萬 | 物 | 草 | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 脆 | 其 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | -- | 故 | -- | 堅 | 強 | 者 | 死 | 之 | 徒 | -- | 柔 | 弱 | 者 | -- | -- | 生 | 之 | 徒 | -- | 是 | 以 | 兵 | 強 | -- | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 兵 | -- | -- | -- | 強 | 大 | 處 | 下 | -- | 柔 | 弱 | -- | -- | 處 | 上 |
HSG | -- | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 其 | 死 | 也 | -- | -- | 堅 | 強 | -- | 萬 | 物 | 草 | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 脆 | 其 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | -- | 故 | -- | 堅 | 強 | 者 | 死 | 之 | 徒 | -- | 柔 | 弱 | 者 | -- | -- | 生 | 之 | 徒 | -- | 是 | 以 | 兵 | 強 | -- | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 共 | -- | -- | -- | 強 | 大 | 處 | 下 | -- | 柔 | 弱 | -- | -- | 處 | 上 |
FY | -- | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 其 | 死 | 也 | -- | -- | 堅 | 強 | -- | -- | -- | 草 | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 脆 | 其 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | -- | 故 | -- | 堅 | 強 | 者 | 死 | 之 | 徒 | 也 | 柔 | 弱 | 者 | -- | -- | 生 | 之 | 徒 | 也 | 是 | 以 | 兵 | 強 | 者 | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 共 | -- | 故 | 堅 | 強 | -- | 處 | 下 | -- | 柔 | 弱 | -- | -- | 處 | 上 |
MWDA | . | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 亓 | 死 | 也 | 揯 | 仞 | 賢 | 強 | < | 萬 | 物 | 草 | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 脆 | 亓 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | < | 故 | 曰 | 堅 | 強 | 者 | 死 | 之 | 徒 | 也 | 柔 | 弱 | 微 | 細 | < | 生 | 之 | 徒 | 也 | -- | -- | 兵 | 強 | -- | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 揯 | < | -- | -- | 強 | 大 | 居 | 下 | < | 柔 | 弱 | 微 | 細 | 居 | 上 |
MWDB | -- | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 亓 | 死 | 也 | 揯 | 信 | 堅 | 強 | -- | 萬 | □ | □ | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 梓 | 亓 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | -- | 故 | 曰 | 堅 | 強 | -- | 死 | 之 | 徒 | 也 | 柔 | 弱 | -- | -- | -- | 生 | 之 | 徒 | 也 | □ | 以 | 兵 | 強 | -- | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 兢 | -- | 故 | -- | 強 | 大 | 居 | 下 | -- | 柔 | 弱 | -- | -- | 居 | 上 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | -- | 人 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 弱 | 其 | 死 | 也 | 揯 | 伸 | 堅 | 強 | -- | 萬 | 物 | 草 | 木 | 之 | 生 | 也 | 柔 | 脆 | 其 | 死 | 也 | 枯 | 槁 | -- | 故 | 曰 | 堅 | 強 | 者 | 死 | 之 | 徒 | 也 | 柔 | 弱 | 微 | 細 | -- | 生 | 之 | 徒 | 也 | -- | -- | 兵 | 強 | -- | 則 | 不 | 勝 | 木 | 強 | 則 | 折 | -- | -- | -- | 強 | 大 | 居 | 下 | -- | 柔 | 弱 | 微 | 細 | 居 | 上 |
人rén 之zhī 生shēng 也yě 柔róu 弱ruò,其qí 死sǐ 也yě 堅jiān 強qiáng。 萬wàn 物wù 草cǎo 木mù 之zhī 生shēng 也yě 柔róu 脆cuì,其qí 死sǐ 也yě 枯kū 槁gǎo。 故gù 堅jiān 強qiáng 者zhě 死sǐ 之zhī 徒tú,柔róu 弱ruò 者zhě 生shēng 之zhī 徒tú。 是shì 以yǐ 兵bīng 強qiáng 則zé 不bù 勝shèng,木mù 強qiáng 則zé 共gòng。 強qiáng 大dà 處chǔ 下xià,柔róu 弱ruò 處chǔ 上shàng。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 76 Les hommes naissent mous et souples ; morts, ils sont raides et durs. Les plantes naissent tendres et malléables ; mortes, elles sont cassantes et sèches. Ainsi, quiconque est raide et inflexible est un disciple de la mort. Quiconque est mou et souple est un disciple de la vie. Ce qui est dur et rigide sera brisé, ce qui est doux et souple l'emportera. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LXXVI Quand l’homme vient au monde (1), il est souple et faible ; quand il meurt, il est roide et fort. Quand les arbres et les plantes naissent, ils sont souples et tendres ; quand ils meurent, ils sont secs et arides. La roideur et la force sont les compagnes de la mort (2) ; la souplesse et la faiblesse sont les compagnes de la vie. C’est pourquoi, lorsqu’une armée est forte (3), elle ne remporte pas la victoire. Lorsqu’un arbre est devenu fort, on l’abat (4). Ce qui est fort et grand occupe le rang inférieur ; ce qui est souple et faible occupe le rang supérieur (5). NOTES. (1) B : Quand l’homme vient au monde, le sang circule dans tout son corps, l’harmonie des esprits vitaux est dans sa plénitude. C’est pourquoi ses nerfs sont souples et sa chair est molle. Quand il meurt, son sang se tarit (littéralement « se dessèche »), ses veines s’oblitèrent, et l’harmonie des esprits vitaux abandonne son corps. C’est pourquoi ses membres sont roides et forts. Quand un arbre naît, sa vitalité est complète, sa séve est abondante.C’est pourquoi il est souple et tendre. Mais quand il dépérit,sa vitalité se dissipe et sa séve se tarit. (2) Plusieurs commentaires m’autorisent à rendre le mot tou 徒 (vulgo « piéton, disciple »), par « compagne. » E l’explique par louï 類, « sorte, espèce. » Selon lui, on traduirait : « sont une sorte de mort........ sont une sorte de vie. » (Cf. supra, chap. L, note 2, où Yen-kiun-ping l’explique par « cause, » sens qu’on pourrait aussi admettre dans ce passage.) Li-si-tchaï : Tout ce chapitre a un sens figuré. Lao-tseu veut dire que celui qui se rapproche du Tao par sa souplesse et sa faiblesse est assuré de vivre, et que celui qui s’éloigne du Tao, en recherchant la force et la puissance, en luttant contre les obstacles au lieu de leur céder, périra infailliblement. (3) A : Une armée forte tente le combat à la légère ; elle aime à tuer les hommes, à répandre des désastres qui lui attirent de nombreuxennemis. Alors tous ceux qui étaient faibles s’associent ensemblecontre elle, et deviennent puissants par leur union. C’est pourquoi celui qui est fort ne remporte pas la victoire. Liu-kie-fou explique les mots p’ingkhiang 兵強 par « celui qui est puissant par les armes. » Les mots suivants, mou-khiang 木強, « l’arbre est fort, » sont exactement parallèles et montrent que le mot p’ing 兵, « armes, armée, » doit être traduit au nominatif (quando exercitus fortis est), et non au cas instrumental (quando quis exercitu fortis est). (4) Le mot kong 共 (vulgo « simul ») a beaucoup embarrassé les commentateurs. G conseille de le prendre pour ho-kong 拱合dans le sens de « entourer. » Tsiao-hong : On entoure l’arbre pour l’abattre,on l’abat. C’est aussi le sens de B, de C et de Liu-kie-fou. (5) B : Les êtres vivants qui sont durs et forts perdent leur harmonie vitale et meurent. Il est juste qu’ils occupent le rang inférieur. Ceux qui sont souples et faibles possèdent toute la plénitude de l’harmonie et ils vivent. C’est pourquoi ils occupent le premier rang. On voit par là que la roideur et la force sont l’origine, la cause de notre mort ; et que la souplesse et la faiblesse sont ce qu’il y a de plus important pour entretenir notre vie. Le commentateur D donne un autre sens : par ce qui est dur et fort, il entend ici la partie inférieure du tronc de l’arbre ; par ce qui est souple et faible, il entend les branches minces qui s’élèvent à son sommet. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 76 En naissant, l'homme est fragile et souple. Lorsqu'il meurt, il est dur et raide. En naissant de la terre, les arbres sont tendres et flexibles. Morts, ils deviennent secs et rigides. Rigidité et dureté sont le propre de la mort. Souplesse et fragilité sont le propre de la vie. C'est pourquoi une armée lourde et forte sera défaite, et l'arbre puissant et dur s'abattra tout à coup. Ce qui est grand et fort est en réalité faible, et sera couché au sol. Ce qui est faible et souple est véritablement sublime et s'élèvera au ciel. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 76 Un être humain en vie Est souple et tendre. Mort, il est dur et raide. Les herbes et les arbres en vie Sont flexibles et fragiles. Morts, ils sont secs et recroquevillés. Ainsi dureté et rigidité Sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse Sont compagnons de la vie. Une arme puissante ne vaincra pas. Un arbre solide sera coupé par la hache. Il grand et le fort sera abaissé. Le souple et le fargile sera élevé. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 76 Nouveau-né, l'homme est souple et frêle; mort, il est rigide et dur. A leur naissance, les plantes et les arbres sont tendres et flexibles morts, ils sont rigides et durs. Solidité et rigidité sont les compagnes de 1a mort; souplesse et faiblesse sont les compagne de la vie. C'est pourquoi une armée devenue forte ne vaincra pas, un arbre devenu grand sera abattu Ce qui est fort et grand est dans une position inférieure; ce qui est souple et faible est dans une position élevée. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 76 Quand l’homme vient de naître, il est souple et faible (mais plein de vie) ; quand il est devenu fort et puissant, alors il meurt. Il en est de même des végétaux, délicats (herbacés) à leur naissance, ligneux à leur mort. Celui qui est fort et puissant, est marqué pour la mort ; celui qui est flexible et faible, est marqué pour la vie. L’armée nombreuse sera défaite. Le grand arbre sera abattu. Tout ce qui est fort et grand, est en moins bonne situation. L’avantage est toujours au souple et au faible. Chêne et roseau du bon La Fontaine. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 76 L'homme qui croît est également souple et faible, sa mort est également dure et forte. Des milliers d'êtres, herbes et arbres qui croissent, sont également souples et fragiles. leur mort est également flétrie et sèche. Ainsi une personne dure et forte meure en y allant à pied, une personne souple et faible croît en y allant à pied, C'est pourquoi le soldat fort détruit les règles, et l'arbre fort courbe les règles. Ce qui est dur et fort reste inférieur, ce qui est souple et faible reste supérieur. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 76 A sa naissance, l’homme est doux et faible ; à sa mort, il est dur et raide (fort). Les dix mille êtres, plantes et arbres, pendant leur vie, sont doux et fragiles ; à leur mort, ils sont secs et flétris. Car ce qui est dur et raide (fort) est un serviteur de la mort ; ce qui est doux et faible est un serviteur de la vie. Ainsi donc : si une arme est trop raide (forte) elle est détruite ; si un arbre est trop raide (fort), il se brise. Ce qui est dur et raide est placé en bas ; ce qui est doux et faible est placé en haut. *** Ce chapitre contient toute une série de jeux de mots. Le mot cheng (35) signifie aussi bien « naissance » « que « vie », et j’ai été obligé d’employer ces deux mots différents. Le mot k’iang ou kiang (187) signifie « raide » et « fort » et, afin de faire ressortir le jeu de mots, j’ai donné la double traduction. La phrase : « Si une arme est trop raide (forte), elle est détruite », pourrait tout aussi bien se traduire « Si une armée est trop forte », etc. Dans « briser » tchö (236), il y a aussi un double sens ; ce mot est un terme technique, « flétrir et mourir », qui se dit des plantes. J’accepte quelques corrections textuelles. Au lieu de pou cheng (23) « ne vainc pas », je lis mie (233) « est détruit » avec Houai-nan¬ tseu et Lie tseu, et pour ping (239) « arme » ou kong (240) « ensemble », je lis, avec les mêmes auteurs, tchö (236) « briser ». Pour kiang ta (241) « raide et grand », j’adopte, avec certains textes, la leçon kien kiang (242). Pour les expressions « serviteur de la mort » et « serviteur de la vie », voir L. |