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WB | 知 | 不 | 知 | 上 | -- | -- | 不 | 知 | -- | 知 | 病 | -- | 夫 | 唯 | 病 | 病 | 是 | 以 | 不 | 病 | 聖 | 人 | -- | 不 | 病 | -- | 以 | 其 | 病 | 病 | -- | 是 | 以 | 不 | -- | 病 |
HSG | 知 | 不 | 知 | 上 | -- | -- | 不 | 知 | -- | 知 | 病 | -- | 夫 | 唯 | 病 | 病 | 是 | 以 | 不 | 病 | 聖 | 人 | -- | 不 | 病 | -- | 以 | 其 | 病 | 病 | -- | 是 | 以 | 不 | -- | 病 |
FY | 知 | 不 | 知 | 尚 | 矣 | -- | 不 | 知 | -- | 知 | 病 | 矣 | 夫 | 惟 | 病 | 病 | 是 | 以 | 不 | 病 | 聖 | 人 | 之 | 不 | 病 | -- | 以 | 其 | 病 | 病 | -- | 是 | 以 | 不 | 吾 | 病 |
MWDA | 知 | 不 | 知 | 尚 | 矣 | < | 不 | 知 | 不 | 知 | 病 | 矣 | -- | -- | -- | -- | 是 | 以 | -- | -- | 聖 | 人 | 之 | 不 | 病 | < | 以 | 亓 | □ | □ | -- | □ | □ | □ | -- | □ |
MWDB | 知 | 不 | 知 | 尚 | 矣 | -- | 不 | 知 | -- | 知 | 病 | 矣 | -- | -- | -- | -- | 是 | 以 | -- | -- | 聖 | 人 | 之 | 不 | □ | 也 | 以 | 亓 | 病 | 病 | 也 | 是 | 以 | 不 | -- | 病 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | 知 | 不 | 知 | 尚 | 矣 | -- | 不 | 知 | 不 | 知 | 病 | 矣 | -- | -- | -- | -- | 是 | 以 | -- | -- | 聖 | 人 | 之 | 不 | 病 | 也 | 以 | 其 | 病 | 病 | 也 | 是 | 以 | 不 | -- | 病 |
知zhī 不bù 知zhī 上shàng; 不bù 知zhī 知zhī 病bìng。 夫fú 唯wéi 病bìng 病bìng,是shì 以yǐ 不bù 病bìng。 聖shèng 人rén 不bù 病bìng,以yǐ 其qí 病bìng 病bìng,是shì 以yǐ 不bù 病bìng。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 71 Ne pas savoir est la véritable connaissance. Présumer savoir est une maladie. Sachez d'abord que vous êtes malade ; vous pourrez alors progresser vers la santé. Le Maître est son propre médecin. Elle s'est guérie elle-même de toute connaissance. Ainsi, elle est véritablement entière. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LXXI Savoir et (croire qu’on) ne sait pas, c’est le comble du mérite (1). Ne pas savoir et (croire qu’on) sait, c’est (2) la maladie (des hommes). Si vous vous affligez de cette maladie vous ne l’éprouverez pas (3). Le Saint n’éprouve pas cette maladie, parce qu’il s’en afflige (4). Voilà pourquoi il ne l’éprouve pas. NOTES. (1) Le mot p’ing 病 « maladie » est employé huit fois dans ce chapitre (qui ne renferme que vingt-huit mots) soit comme substantif, soit comme verbe neutre. C’est d’après le commentateur Ho chang-kong (A) que j’ai traduit le 2e et le 6e p’ing 病 par « s’affliger » (khou 苦, « trouver amer, pénible, affligeant »), et les 4e, 5e, et 8e par « être malade, éprouver une maladie ; » yeou-p’ing 有病. A : Connaître le Tao et dire qu’on ne le connaît pas, c’est le comble de la vertu : 乃德之上. E : Être ébloui par la connaissance qui naît du contact des choses sensibles, et ne pas posséder le non-savoir qui constitue le vrai savoir, c’est le défaut général des hommes du siècle. C’est pourquoi, si celui qui connaît le Tao peut revenir au non-savoir, c’est la marque d’un mérite éminent : 斯爲上. Dans le chapitre x, Lao-tseu exprime la même pensée lorsqu’il dit :« Si l’homme peut se délivrer des lumières de l’intelligence, il sera exempt de toute infirmité (morale). » (2) E : Celui qui ne connaît pas le Tao s’attache à de fausses connaissances, et les prend pour des connaissances solides. Dès que les fausses conaissances[sic] résident dans son esprit, elles deviennent, pour lui, une (sorte de) maladie. (3) E : Les fausses connaissances sont la maladie de notre nature. Lorsqu’on sait que les fausses connaissances sont une maladie et qu’on s’en afflige (littéralement : « et qu’on les regarde comme une « maladie »), alors, on n’éprouve pas la maladie des fausses connaissances. (4) E : Connaître le Tao et (croire) qu’on ne le connaît pas, c’est justement le fait (littéralement : « l’affaire ») du Saint. Le Saint est exempt de la maladie des fausses connaissances, parce qu’il s’en afflige.C’est pourquoi la maladie des fausses connaissances s’éloigne de lui. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 71 Celui qui sait croit qu'il ne sait rien. Celui qui ne sait rien et croit tout savoir s'expose à l'échec. L'homme qui prend conscience de ses erreurs peut éviter de les répeter. Le Sage est conscient des difficultés, conscient aussi des erreurs. Ainsi il peut les écarter. Et il garde sa sérénité. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 71 Savoir Et se dire que l’on ne sait pas Est bien. Ne pas savoir Et se dire que l’on sait Conduit à la difficulté. Etre conscient de la difficulté Permet de l’éviter. Le sage ne rencontre pas de difficultés Car il vit dans la conscience des difficultés Et donc, n’en souffre pas. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 71 Connaître le Non-savoir est élévation. Ignorer cette Connaissance est une maladie. Cependant souffrir de cette maladie c'est par là même n'être'plus malade. Le Saint-Homme n'a pas cette maladie, car il en souffre. Cela, tant il n'est plus malade. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 71 Tout savoir et croire qu’on ne sait rien, voilà le vrai savoir (la science supérieure). Ne rien savoir et croire qu’on sait tout, voilà le mal commun des humains. Tenir ce mal pour un mal, en préserve. Le Sage est exempt de fatuité, parce qu’il redoute la fatuité. Cette crainte l’en préserve. Le non-savoir rentre dans le non-agir, car savoir est un acte, disent les Taoïstes, qui rejettent les théories, généralisations, classifications, n’admettant que l’appréhension objective des cas particuliers. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 71 Savoir que l'on ne sait pas est supérieur, ne pas connaître la connaissance, une maladie. L'époux qui est seul est une maladie malade, c'est pourquoi il n'est pas malade. L'homme sacré n'est pas malade, parce que sa maladie est malade, c'est pourquoi il n'est pas malade. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 71 Ne pas considérer savoir comme savoir est le comble. Considérer ne pas savoir comme savoir est une peste. En effet, c’est seulement en considérant cette peste comme une peste, qu’on ne souffre pas de la peste. Le Saint ne souffre pas de la peste, parce qu’il considère la peste comme une peste ; de là vient qu’il ne souffre pas de la peste. *** Pour la pensée des deux premières lignes, comparer les Entretiens de Confucius, II, 17 : « Le Maître dit : « Yeou, vous apprendrai-je ce que c’est que savoir ? Considérer savoir comme savoir, et considérer ne pas savoir comme ne pas savoir, voilà ce que c’est que savoir ! » Il y a jeu de mots avec tche (169) « savoir » et ping (227) « maladie » : le premier est pris tantôt dans son sens ordinaire de « savoir », tantôt dans celui de « considérer comme savoir », et ping signifie tantôt « maladie, être malade », et tantôt « considérer comme une maladie, détester ». J’ai choisi le mot « peste » pour rendre autant que possible ce jeu de mots, qui, néanmoins, perd beaucoup dans la traduction. |