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WB | 吾 | 言 | 甚 | 易 | 知 | -- | 甚 | 易 | 行 | -- | -- | 天 | 下 | 莫 | -- | 能 | 知 | -- | 莫 | -- | 能 | 行 | -- | -- | 言 | 有 | 宗 | -- | 事 | 有 | 君 | 夫 | 唯 | 無 | 知 | -- | 是 | 以 | 不 | 我 | 知 | -- | 知 | 我 | 者 | 希 | 則 | 我 | 者 | 貴 | -- | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | -- | 懷 | 玉 |
HSG | 吾 | 言 | 甚 | 易 | 知 | -- | 甚 | 易 | 行 | -- | -- | 天 | 下 | 莫 | -- | 能 | 知 | -- | 莫 | -- | 能 | 行 | -- | -- | 言 | 有 | 宗 | -- | 事 | 有 | 君 | 夫 | 唯 | 無 | 知 | -- | 是 | 以 | 不 | 我 | 知 | -- | 知 | 我 | 者 | 希 | 則 | 我 | 者 | 貴 | -- | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | -- | 懷 | 玉 |
FY | 吾 | 言 | 甚 | 易 | 知 | -- | 甚 | 易 | 行 | -- | 而 | 人 | -- | 莫 | 之 | 能 | 知 | -- | 莫 | 之 | 能 | 行 | -- | -- | 言 | 有 | 宗 | -- | 事 | 有 | 主 | 夫 | 惟 | 無 | 知 | -- | 是 | 以 | 不 | 吾 | 知 | 也 | 知 | 我 | 者 | 稀 | 則 | 我 | -- | 貴 | 矣 | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | 而 | 懷 | 玉 |
MWDA | 吾 | 言 | 甚 | 易 | 知 | 也 | 甚 | 易 | 行 | 也 | 而 | 人 | -- | 莫 | 之 | 能 | 知 | 也 | 莫 | 之 | 能 | 行 | 也 | -- | 言 | 有 | 君 | < | 事 | 有 | 宗 | 夫 | 唯 | 无 | 知 | 也 | 是 | 以 | 不 | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | □ | 我 | -- | 貴 | 矣 | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | 而 | 懷 | 玉 |
MWDB | 吾 | 言 | -- | 易 | 知 | 也 | -- | 易 | 行 | 也 | 而 | 天 | 下 | 莫 | 之 | 能 | 知 | 也 | 莫 | 之 | 能 | 行 | 也 | 夫 | 言 | 又 | 宗 | -- | 事 | 又 | 君 | 夫 | 唯 | 无 | 知 | 也 | 是 | 以 | 不 | 我 | 知 | -- | 知 | -- | 者 | 希 | 則 | 我 | -- | 貴 | 矣 | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | 而 | 懷 | 玉 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | 吾 | 言 | 甚 | 易 | 知 | 也 | 甚 | 易 | 行 | 也 | 而 | 天 | 下 | 莫 | 之 | 能 | 知 | 也 | 莫 | 之 | 能 | 行 | 也 | 夫 | 言 | 有 | 宗 | -- | 事 | 有 | 君 | 夫 | 唯 | 無 | 知 | 也 | 是 | 以 | 不 | 我 | 知 | -- | 知 | -- | 者 | 希 | 則 | 我 | -- | 貴 | 矣 | 是 | 以 | 聖 | 人 | 被 | 褐 | 而 | 懷 | 玉 |
吾wú 言yán 甚shèn 易yì 知zhī,甚shèn 易yì 行xíng。 天tiān 下xià 莫mò 能néng 知zhī,莫mò 能néng 行xíng。 言yán 有yǒu 宗zōng,事shì 有yǒu 君jūn。 夫fú 唯wéi 無wú 知zhī,是shì 以yǐ 不bù 我wǒ 知zhī。 知zhī 我wǒ 者zhě 希xī,則zé 我wǒ 者zhě 貴guì。 是shì 以yǐ 聖shèng 人rén 被bèi 褐hè 懷huái 玉yù。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 70 Mes enseignements sont faciles à comprendre et faciles à mettre en pratique. Pourtant, votre intellect ne les saisira jamais, et si vous essayez de les mettre en pratique, vous échouerez. Mes enseignements sont plus anciens que le monde. Comment peux-tu en saisir le sens ? Si tu veux me connaître, regarde dans ton cœur. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LXX Mes paroles sont très-faciles à comprendre, très-faciles à pratiquer. Dans le monde personne ne peut les comprendre, personne ne peut les pratiquer (1). Mes paroles ont une origine, mes actions ont une règle (2). Les hommes ne les (3) comprennent pas, c’est pour cela qu’ils m’ignorent. Ceux qui me comprennent (4) sont bien rares. Je n’en suis que plus estimé. De là vient que le Saint se revêt d’habits grossiers (5) et cache des pierres précieuses dans son sein. NOTES. (1) E : Toutes les paroles de Lao-tseu sont certainement faciles à comprendre, faciles à pratiquer. Si, dans l’empire (ou dans le monde), personne ne peut les comprendre ni les pratiquer, c’est que personne n’a une idée nette du Tao et de la Vertu. (2) E : Les mots tsong 宗 « origine » (A : littér. aïeul), et kian 君 « règle » (vulgo « prince »), se rapportent au Tao et à la Vertu. Il n’y a pas une parole de Lao-tseu qui n’ait un fondement solide. En effet, elles ont pour origine et pour base le Tao et la Vertu. Par eux (par le Tao et la Vertu) le Saint dirige toutes les affaires de l’empire, par eux il distingue clairement les succès et les échecs, ce qui est digne d’approbation ou de blâme ; par eux, il met en lumière les présages certains du malheur ou du bonheur, de la victoire ou de la défaite. Ainsi le Tao est l’origine de ses paroles, la Vertu est la règle (littéralement « le prince, c’est-à-dire le régulateur ») de ses actions. (3) Liu-kie-fou : Ils ne connaissent ni le Tao, qui est l’origine de mes paroles, ni la vertu, qui est la règle de mes actions. E : Il est nécessaire que les hommes connaissent le Tao et la Vertu ; ensuite ils connaîtront la source et la nature de mes paroles, et peut-être pourront-ils les pratiquer. Mais, comme ils ne connaissent ni le Tao ni la Vertu, il en résulte que, quoique mes paroles soient très-faciles à comprendre, jusqu’à la fin de leur vie, ils ne peuvent les comprendre. (4) E : Ceux qui comprennent mes paroles sont bien rares. Cela montre que mes paroles sont élevées et subtiles ; par cela même elles sont dignes d’estime. Elles n’en seraient pas dignes si tous les hommes pouvaient les comprendre. Plusieurs éditions, par exemple A, B, H, portent tche 者 « ceux qui, » après ngo 我 « moi ». De cette manière, l’adverbe tse 則 « alors » devient un verbe actif « imiter, prendre pour modèle » (H : fa 法, et les trois mots tse-ngo-tche 則我者 signifient : « ceux qui me prennent pour modèle (sont estimés). » (5) Littéralement : Il porte des vêtements de laine et renferme du jade ou des pierres précieuses dans son sein. E : Lao-tseu veut montrer,par là, que les hommes (vulgaires) ne peuvent le connaître. B : Intérieurement, il possède une beauté sublime ; mais, par sa figureet son extérieur, il paraît commun et stupide. Il est comme l’huître qui cache une perle sous son enveloppe grossière ; comme une pierre informe qui recèle un diamant précieux. De là vient que le vulgairene peut voir sa beauté intérieure ni ses vertus cachées. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 70 Mon enseignement est très simple à pénétrer. Très simple à réaliser. Pourtant personne ne le comprend ni n'essaie de le mettre en pratique. Mon enseignement a ses racines dans l'expérience ancienne. Mes actes ont pour base un principe connu. Facile à saisir. Facile à pratiquer. Mais comme les hommes ne le comprennent pas, ils ne me connaissent pas. Rares sont ceux qui m'entendent et privilégiés ceux qui me suivent. C'est pourquoi le Sage, sous son vêtement grossier, cache en son sein un véritable trésor. Un trésor de jade. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 70 Mes paroles sont très faciles à comprendre Et très faciles à mettre en pratique. Pourtant personne ne les comprend Et personne ne les pratique. Ces paroles ont un ancêtre. Cette pratique a un maître. Mais les gens restent ignorants Et les ignorent. Ceux qui me comprennent Sont rares. Ceux qui me suivent Sont estimables. Ainsi, le sage Vêtu de toile grossière Cache en lui Un jade sans prix. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 70 Mes préceptes sont très faciles à comprendre, très faciles à suivre, mais le monde ne peut les comprendre ni les suivre. Ces enseignements sont fondés sur la Tradition, ces actes sur un principe; cependant ils ne sont pas compris. C'est pour cela qu'on m'ignore. Ceux qui me comprennent sont rares, c'est la mesure de ma valeur, certes! C'est ainsi que le Saint-Homme, sous des vêtements grossiers, garde un joyau dans son sein. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 70 Ce que j’enseigne (c’est Lao-tzeu qui parle), est facile à comprendre et à pratiquer, et pourtant le monde ne veut ni le comprendre ni le pratiquer. Mes préceptes et mes procédés dérivent d’un principe et d’un procédé supérieur, le Principe et sa vertu. Le monde ne reconnaît pas le Principe qui me dirige, c’est pourquoi il ne me connaît pas, moi. Très peu me comprennent. Cela fait ma gloire. Il m’advient comme au Sage, qui est méconnu du vulgaire à cause de sa tenue grossière, quoiqu’il ait le sein rempli de pierres précieuses. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 70 Je dis qu'il est très facile de savoir, c'est une marche vraiment facile. Sous le ciel, ils ne peuvent certainement pas savoir, et ils ne peuvent certainement pas marcher. Les mots ont des ancêtres, les affaires ont un monarque. L'époux qui est seul ne connaît rien, c'est pourquoi il ne me connaît pas. Ceux qui me connaissent sont rares, ceux qui me suivent sont précieux. C'est pourquoi l'homme sacré couvre d'un vêtement grossier le jade qu'il tient contre sa poitrine. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 70 Mes paroles sont très faciles à connaître et très faciles à pratiquer ; cependant il n’y a personne dans le monde entier qui soit capable de les connaître ou de les pratiquer. Mes paroles ont une ascendance ; mes actions ont un maître. En effet, c’est précisément parce qu’on ne les connaît pas, qu’on ne me connaît pas moi-même. Ceux qui me con¬naissent sont rares ; ceux qui m’imitent sont précieux. Aussi le Saint est il habillé de bure, mais il porte le jade dans son sein. *** Pour le mot tsong (22) « aïeul, ancêtre, clan », voir aussi IV ; c’est le mot qui, dans le Bouddhisme, fut employé pour indiquer une « école » se rattachant aux doctrines d’un maître. Le mot suggère que les « paroles » de l’auteur sont en rapport avec tout un système d’idées ; ses actions, elles aussi, ne sont pas arbitraires, mais sont dirigées vers un but. Ce système et ce but sont, naturellement, la Voie, sans laquelle les paroles et les actions du Taoïste sont incompréhensibles, tandis que, vues à la lumière de la Voie, elles sont très faciles à comprendre. En traduisant « ceux qui m’imitent », je prends tsö (224) « modèle » comme verbe. J’entends le mot hi (225) « rare » presque comme un synonyme de kouei (226) « précieux ». Le jade que le Saint « porte dans son sein » se rapporte probablement à l’insigne que les fonctionnaires portaient lors des audiences. Symboliquement, le Taoïste ne se montre jamais en costume de cour, bien que sa valeur intérieure soit très grande. L’expression se rencontre dans le Kia yu, II, 15a. |