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WB | 太 | 上 | 下 | 知 | 有 | 之 | 其 | 次 | 親 | 而 | -- | -- | 譽 | 之 | 其 | 次 | 畏 | 之 | 其 | 次 | 侮 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 焉 | 有 | 不 | 信 | 焉 | 悠 | 兮 | 其 | 貴 | 言 | -- | 功 | 成 | 事 | 遂 | -- | 百 | 姓 | 皆 | 謂 | 我 | 自 | 然 | -- |
HSG | 太 | 上 | 下 | 知 | 有 | 之 | 其 | 次 | 親 | 之 | -- | -- | 譽 | 之 | 其 | 次 | 畏 | 之 | 其 | 次 | 侮 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 焉 | 有 | 不 | 信 | 焉 | 猶 | 兮 | 其 | 貴 | 言 | -- | 功 | 成 | 事 | 遂 | -- | 百 | 姓 | 皆 | 謂 | 我 | 自 | 然 | -- |
FY | 太 | 上 | 下 | 知 | 有 | 之 | 其 | 次 | 親 | 之 | 其 | 次 | 譽 | 之 | 其 | 次 | 畏 | 之 | 其 | 次 | 侮 | 之 | 故 | 信 | 不 | 足 | 焉 | 有 | 不 | 信 | -- | 猶 | 兮 | 其 | 貴 | 言 | 哉 | 功 | 成 | 事 | 遂 | -- | 百 | 姓 | 皆 | 曰 | 我 | 自 | 然 | -- |
MWDA | 大 | 上 | 下 | 知 | 有 | 之 | 其 | 次 | 親 | -- | -- | -- | 譽 | 之 | 其 | 次 | 畏 | 之 | 其 | 下 | 母 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 案 | 有 | 不 | 信 | -- | □ | □ | 其 | 貴 | 言 | 也 | 成 | 功 | 遂 | 事 | 而 | 百 | 省 | -- | 胃 | 我 | 自 | 然 | < |
MWDB | 大 | 上 | 下 | 知 | 又 | □ | 亓 | □ | 親 | -- | -- | -- | 譽 | 之 | 亓 | 次 | 畏 | 之 | 亓 | 下 | 母 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 安 | 有 | 不 | 信 | -- | 猷 | 呵 | 亓 | 貴 | 言 | 也 | 成 | 功 | 遂 | 事 | 而 | 百 | 姓 | -- | 胃 | 我 | 自 | 然 | -- |
GD | 大 | 上 | 下 | 智 | 又 | 之 | 丌 | 即 | 親 | -- | -- | -- | 譽 | 之 | 丌 | 即 | 畏 | 之 | 丌 | 即 | 侮 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 安 | 又 | 不 | 信 | -- | 猷 | 乎 | 丌 | 貴 | 言 | 也 | 成 | 事 | 遂 | 功 | 而 | 百 | 姓 | -- | 曰 | 我 | 自 | 然 | 也 |
YDDJ | 太 | 上 | 下 | 知 | 有 | 之 | 其 | 即 | 親 | -- | -- | -- | 譽 | 之 | 其 | 即 | 畏 | 之 | 其 | 即 | 侮 | 之 | -- | 信 | 不 | 足 | 焉 | 有 | 不 | 信 | -- | 猷 | 乎 | 其 | 貴 | 言 | 也 | 成 | 事 | 遂 | 功 | 而 | 百 | 姓 | -- | 曰 | 我 | 自 | 然 | 也 |
太tài 上shàng,下xià 知zhī 有yǒu 之zhī; 其qí 次cì,親qīn 而ér 譽yù 之zhī; 其qí 次cì,畏wèi 之zhī; 其qí 次cì,侮wǔ 之zhī。 信xìn 不bù 足zú,焉yān 有yǒu 不bù 信xìn 焉yān。 悠yōu 兮xī,其qí 貴guì 言yán。 功gōng 成chéng 事shì 遂suì,百bǎi 姓xìng 皆jiē 謂wèi 我wǒ 自zì 然rán。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 17 Quand le Maître gouverne, les gens ont à peine conscience de son existence. Le meilleur choix est celui qui est aimé. Ensuite, celui qui est craint. Le pire est celui qui est méprisé. Si vous ne faites pas confiance aux gens, vous les rendez indignes de confiance. Le Maître ne parle pas, il agit. Quand son travail est terminé, les gens disent : « C'est incroyable, nous l'avons fait tout seuls ! » |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XVII Dans la haute antiquité, le peuple savait seulement qu’il avait des rois (1). Les suivants (2), il les aima et leur donna des louanges. Les suivants (3), il les craignit. Les suivants (4), il les méprisa. Celui qui n’a pas confiance dans les autres (5) n’obtient pas leur confiance. (Les premiers) étaient graves et réservés dans leurs paroles (6). Après qu’ils avaient acquis des mérites et réussi dans leurs desseins, les cent familles disaient : Nous suivons notre nature (7). NOTES. (1) Lo-hi-ching : Les princes vertueux de la haute antiquité pratiquaient le non-agir, et ne laissaient voir aucune trace de leur administration.C’est pourquoi le peuple connaissait seulement leur existence. A cette époque (C) d’innocence et de simplicité, l’amour ni la haine n’avaient pas encore germé au fond de son cœur. (2) B : Ceux qui vinrent après eux, et qui (E) leur étaient inférieurs en mérite, gouvernaient par l’humanité et la justice. Ils (C) gouvernaient d’une manière active (ils faisaient connaître leur présence par des actes multipliés ; c’est ce que blâme Lao-tseu), et ils avaient besoin de s’attacher le peuple par des bienfaits. Le peuple commença à les aimer et à les louer. On était (E) déjà loin de l’administration qui s’exerçait par le non-agir. (3) B : Ceux qui succédèrent aux seconds et qui leur étaient inférieurs en mérite. C : Ils voulurent contenir le peuple par les lois pénales. Le peuple se corrigea extérieurement (littér. « changea son visage » ), mais il ne changea point son cœur. Il ne sut que les craindre.E : Quand l’humanité et la justice furent épuisées (c’est-à-dire se furent évanouies du cœur des rois), ils se mirent à gouverner par la force et la prudence. (4) B : Ceux qui succédèrent aux troisièmes et qui leur étaient encore (E) inférieurs. Leurs sujets les regardèrent avec mépris,parce qu’à cette époque la prudence et la force avaient perdu leur empire. (5) C : Lorsque le prince n’a pas confiance dans son peuple, le peuple à son tour n’a point confiance en lui, et (A) le trompe. Aliter B : Lorsque les rois renoncent à la sincérité, font usage d’une fausse prudence et ne méritent plus qu’on ait foi dans leurs actes,le peuple commence à éprouver des doutes et ne croit plus en eux. (6) E : Lao-tseu revient aux princes d’un mérite sublime (B : aux princes de la haute antiquité). Le mot yeou 猶 veut dire « lentement,sans se presser. » Le mot koueï 貴 veut dire « lourd, grave. »Les princes d’un mérite sublime (B : les princes de la haute antiquité) étaient graves et réservés dans leurs paroles ; ils n’osaient laisser échapper aucune expression légère et inconsidérée. Si telles étaient leurs paroles, on peut juger de ce qu’était leur conduite. (7) Lo-hi-ming : Ils conformaient leur conduite aux temps où ils vivaient. Ils faisaient en sorte que tout le peuple pût suivre son naturel simple et candide. Les cent familles (le peuple) ne songeaient point à les aimer, à les louer, à les craindre ou à les mépriser (dispositions que Lao-tseu présente, au commencement de ce chapitre, comme des signes certains de l’affaiblissement graduel de la vertu chez les princes et les peuples). Sou-tseu-yeou : Le peuple se portait au bien et s’éloignait du crime sans s’en apercevoir. Il disait (Liu-kie-fou) : « Je suis mon naturel, »et personne ne savait quels étaient les auteurs de cet heureux résultat. Comment auraient-ils pu les aimer ou les louer ? Ou-yeou-thsing : Ils faisaient en sorte que le peuple reçût en secret leurs bienfaits et que chacun fût content de son sort. Le peuple croyait obtenir de lui-même tous ces avantages ; il ignorait qu’il en fût redevable à ses rois ! |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 17 Des grands souverains d'antan le peuple ne connaissait que le nom. Ce furent des rois aimés et loués. Puis en vinrent d'autres qu'il craignit. Puis d'autres qu'il méprisa. A celui qui n'a pas confiance le peuple ne peut faire confiance. L'énergie du grand souverain ne se dissipe pas en paroles. Elle suscite toute vocation et toute action. Alors le peuple dit : C'est nous qui avons fait tout cela . Il dit aussi : Nous sommes libres . |
MA KOU 1984 CHAPITRE 17 Un souverain éminent Reste inconnu aux yeux du peuple. Puis vient celui que le peuple aime et loue Puis celui dont il a peur Enfin celui qu’il méprise. Lorsque manque la confiance La loyauté disparaît. Le vrai dirigeant garde ses paroles Accomplit sa tâche Poursuit son œuvre. Alors le peuple dit : Nous sommes libres (ou : nous accomplissons l’œuvre nous-mêmes). |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 17 Les Grands Souverains de jadis, le peuple savait qu'ils existaient. Ceux qui vinrent ensuite il les aima, les honora: puis il les craignit, et enfin les méprisa. Quand la confiances est limitée, il n'y a pas de confiance. Les premiers étaient graves, réservés dans leurs paroles. Les oeuvres méritoires se multipliaient, les entreprises prospéraient. Dans les Cents Familles, tous disaient: "C'est grâce à nous qu'il en est ainsi." |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 17 Dans les premiers temps (quand, dans les choses humaines, tout était encore conforme à l’action du Principe), les sujets savaient à peine qu’ils avaient un prince (tant l’action de celui-ci était discrète). Plus tard le peuple aima et flatta le prince (à cause de ses bienfaits). Plus tard il le craignit (à cause de ses lois), et le méprisa (à cause de ses injustices). Il devint déloyal, pour avoir été traité déloyalement, et perdit confiance, ne recevant que de bonnes paroles non suivies d’effet. Combien délicate fut la touche des anciens souverains. Alors que tout prospérait grâce à leur administration, leur peuple s’imaginait avoir fait en tout sa propre volonté. Le sens est obvie, et les commentateurs sont tous d’accord. Cette utopie du gouvernement imperceptible, sans châtiments et sans récompenses, hantait encore le cerveau des lettrés chinois, il n’y a pas bien longtemps. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 17 Le plus grand supérieur sait qu'il a des inférieurs. Son second est un parent, mais il dit des louanges, et son second a peur, et son second dit des insultes. La confiance ne suffit pas ici, n'ayez pas confiance ici. Il s'attriste de son mot qui lui coûte cher, devenir méritoire est remplacé par une affaire. Une multitude de personnes s'appellent tous moi, bien sûr. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 17 Dans la plus haute antiquité, on ne savait même pas qu’il y en avait. Dans l’âge suivant, on les aimait et les louait. Dans l’âge suivant, on les craignait. Dans l’âge suivant, on les méprisait. Lorsque la bonne foi (du prince envers le peuple) n’est pas suffisante, il y a manque de bonne foi (du peuple envers le prince). Comme (les princes sages) étaient pensifs et prisaient leurs mots ! Quand le travail était accompli et que tout marchait bien, le peuple disait : « Nous l’avons fait de nous mêmes ! » *** Pou (63) « ne... pas » dans la première phrase est une leçon alternative au lieu de la leçon traditionnelle hia (52) « dessous, les sujets » ; les deux caractères se ressemblent beaucoup. Si l’on préfère cette leçon, la traduction sera : « Dans la plus haute antiquité, en bas, on savait (simplement) qu’il y en avait. » L’autre leçon paraît meilleure. T’ai-chang (64) ici compris comme « dans la plus haute antiquité » est parfois expliqué comme indiquant « le plus grand sage taoïste » ; dans les phrases suivantes, il est alors question de trois degrés inférieurs de sagesse. Cette explication ne change pas beaucoup le sens. Bien que le chapitre soit assez énigmatique et que le mot « prince » ne soit pas prononcé, on pense généralement qu’il s’agit de la relation entre princes et sujets. Le texte dépeint comme idéale la situation où l’on ne remarquait pas, ou à peine, qu’il y avait des princes, qui faisaient tout « sans rien faire » ; voir LX. Le paragraphe sur la « bonne foi » se répète à la fin de XXIII, où il n’est certainement pas à sa place. Il est probable que les mots chang (51), « dessus, supérieur », et hia (52), « dessous, inférieur », sont tombés. Dans l’École de la Loi, le mot sin (65), au sens de « bonne foi », est très important ; voir mon livre The Book of Lord Shang, p. 90, 176, 260. Au ch. XXI, ce mot sera traduit par « infaillibilité ». Le reste du chapitre semble se rapporter de nouveau aux souverains idéaux, qui ne se faisaient pas valoir et qui parlaient peu, de manière que, lorsque tout allait bien, le peuple pût s’imaginer qu’il avait tout fait lui-même. Je ne vois aucune raison de suivre Ma Siu louen et de transporter la phrase finale au ch. XXXVII. |