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WB | -- | 使 | 我 | 介 | 然 | 有 | 知 | -- | 行 | 於 | 大 | 道 | 唯 | 迤 | 是 | 畏 | 大 | 道 | 甚 | 夷 | -- | 而 | 民 | -- | 好 | 徑 | -- | 朝 | 甚 | 除 | -- | 田 | 甚 | 蕪 | -- | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 綵 | 帶 | 利 | 劍 | 厭 | 飲 | 食 | -- | -- | 財 | 貨 | 有 | 餘 | 是 | 謂 | 盜 | 夸 | -- | -- | 非 | 道 | 也 | 哉 |
HSG | -- | 使 | 我 | 介 | 然 | 有 | 知 | -- | 行 | 於 | 大 | 道 | 唯 | 迤 | 是 | 畏 | 大 | 道 | 甚 | 夷 | -- | 而 | 民 | -- | 好 | 徑 | -- | 朝 | 甚 | 除 | -- | 田 | 甚 | 蕪 | -- | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 綵 | 帶 | 利 | 劍 | 厭 | 飲 | 食 | -- | -- | 財 | 貨 | 有 | 餘 | 是 | 謂 | 盜 | 誇 | -- | -- | 非 | 道 | -- | 哉 |
FY | -- | 使 | 我 | 介 | 然 | 有 | 知 | -- | 行 | 於 | 大 | 道 | 唯 | 施 | 是 | 畏 | 大 | 道 | 甚 | 夷 | -- | 而 | 民 | -- | 好 | 徑 | -- | 朝 | 甚 | 除 | -- | 田 | 甚 | 蕪 | -- | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 采 | 帶 | 利 | 劍 | 厭 | 飲 | 食 | -- | -- | 貨 | 財 | 有 | 餘 | 是 | 謂 | 盜 | 夸 | 盜 | 夸 | 非 | 道 | 也 | 哉 |
MWDA | . | 使 | 我 | 介 | -- | 有 | 知 | 也 | □ | □ | 大 | 道 | 唯 | □ | □ | □ | □ | □ | 甚 | 夷 | < | -- | 民 | 甚 | 好 | 解 | < | 朝 | 甚 | 除 | < | 田 | 甚 | 芜 | < | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 采 | 帶 | 利 | □ | □ | -- | 食 | < | -- | -- | 貨 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ |
MWDB | -- | 使 | 我 | 介 | -- | 有 | 知 | -- | 行 | 於 | 大 | 道 | 唯 | 他 | 是 | 畏 | 大 | 道 | 甚 | 夷 | -- | -- | 民 | 甚 | 好 | 解 | -- | 朝 | 甚 | 除 | -- | 田 | 甚 | 芜 | -- | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 采 | 帶 | 利 | 劍 | 厭 | -- | 食 | 而 | 齎 | 財 | □ | □ | □ | □ | -- | 盜 | □ | □ | □ | 非 | □ | 也 | -- |
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YDDJ | -- | 使 | 我 | 介 | -- | 有 | 知 | -- | 行 | 於 | 大 | 道 | 唯 | 迤 | 是 | 畏 | 大 | 道 | 甚 | 夷 | -- | -- | 民 | 甚 | 好 | 徑 | -- | 朝 | 甚 | 除 | -- | 田 | 甚 | 蕪 | -- | 倉 | 甚 | 虛 | 服 | 文 | 采 | 帶 | 利 | 劍 | 厭 | -- | 食 | 而 | 齎 | 財 | 貨 | 有 | 餘 | 是 | 為 | 盜 | 兮 | 盜 | -- | 非 | 道 | 也 | -- |
使shǐ 我wǒ 介jiè 然rán 有yǒu 知zhī,行xíng 於yú 大dà 道dào,唯wéi 施shī 是shì 畏wèi。 大dà 道dào 甚shèn 夷yí,而ér 民mín 好hǎo 徑jìng。 朝zhāo 甚shèn 除chú,田tián 甚shèn 蕪wú,倉cāng 甚shèn 虛xū; 服fú 文wén 綵cǎi,帶dài 利lì 劍jiàn,厭yàn 飲yǐn 食shí,財cái 貨huò 有yǒu 餘yú; 是shì 謂wèi 盜dào 夸kuā。 非fēi 道dào 也yě 哉zāi! |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 53 La grande Voie est facile, mais les gens préfèrent les chemins secondaires. Soyez attentifs lorsque les choses sont déséquilibrées. Restez centré sur le Tao. Quand les riches spéculateurs prospèrent tandis que les agriculteurs perdent leurs terres ; quand les fonctionnaires du gouvernement dépensent de l'argent en armes au lieu de médicaments ; quand la classe supérieure est extravagante et irresponsable tandis que les pauvres n'ont aucun recours - tout cela n'est que vol et chaos. Cela n'est pas conforme au Tao. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LIII Si j’étais doué de quelque connaissance (1), je marcherais dans la grande Voie. La seule chose que je craigne, c’est d’agir (2). La grande Voie est très-unie, mais le peuple (3) aime les sentiers. Si les palais sont très-brillants (4), les champs sont très-incultes,et les greniers très-vides. Les princes s’habillent de riches étoffes (5) ; ils portent un glaive tranchant ; ils se rassasient de mets exquis ; ils regorgent (6) de richesses. C’est ce qu’on appelle se glorifier du vol (7) ; ce n’est point pratiquer le Tao (8). NOTES. (1) E, H, et la plupart des commentateurs expliquent kiaï-jen 介然 par « petit, mimce, un peu. » A seul le rend par « grand, » ta 大 A : Lao-tseu déteste les princes de son temps qui ne pratiquent pas le grand Tao. C’est pourquoi il fait cette supposition (pour les avertir) : « Si j’avais de grandes connaissances (E, H : quelque connaissance) dans l’art de l’administration, je marcherais dans la « grande Voie, et je donnerais moi-même le salutaire exemple du non-agir. » (2) A explique chi 施 par chi-weï 是為 « agir. » Je désire récompenser les hommes vertueux, mais je crains de faire surgir une vertu hypocrite ; je veux donner ma confiance à des hommes fidèles et loyaux, mais je crains de donner naissance à une fausse loyauté. E explique chi 施 par tch’ang-ta 長大, « s’agrandir, paraître grand. » H le rend par donner, l’opposé de recevoir. « Si je veux,dit-il, donner (c’est-à-dire, enseigner aux hommes) le grand Tao,et qu’ils se refusent à le recevoir, etc. » (3) H : Le cœur de l’homme est pervers et corrompu ; il ne suit pas la grande Voie. Alors l’influence de l’instruction dépérit de jour en jour, la ruse et la méchanceté du peuple s’augmentent, et les lois deviennent de plus en plut sévères. (4) E : Le mot tch’ou 除 a le sens de kie-hao 潔好 « propre (c’est-à-dire bien nettoyé) et beau (avoir). » (5) B : Pour que le prince puisse porter des vêtements de soie de différentes couleurs et se nourrir de mets exquis, il faut qu’il accable le peuple d’impôts, qu’il le dépouille de ses richesses. Hoc est quod agunt prœdones ! (6) E : Pour que le prince ait du superflu, il faut que le peuple soit privé du nécessaire. (7) E : L’expression thao-khoua 盜誇 veut dire « prendre le bien d’autrui et s’en faire gloire. » Plusieurs éditeurs ont adopté, d’après le célèbre philosophe Han-fei,la leçon thao-iu 盜竽 « donner l’exemple du vol. » On la trouve aussi dans le Dictionnaire de Khang-hi, à propos de ce même passage de Lao-tseu. « la 竽 y est-il dit, est le plus grand des cinq instruments de musique. Il a quatre pieds deux pouces de longueur. Dans un concert, lorsqu’il commence à se faire entendre,tous les autres instruments se mettent à l’unisson. De même, quand les grands voleurs donnent l’exemple, les petits voleurs les imitent C’est pourquoi Lao-tseu dit ici 盜竽, « donner l’exemple du vol ; »(littéralement : « pour le vol, imiter l’instrument », c’est-à-dire donner le signal, donner l’exemple). » (8) E : Le Saint n’habite qu’une humble maison, il porte des habits grossiers et se nourrit de la manière la plus simple ; mais il s’applique à l’agriculture et il estime les grains. De cette manière,le profit ne manque pas de se répandre également sur tous les hommes, et les riches n’éblouissent pas les pauvres. Les princes d’aujourd’hui font tout le contraire ; aussi Lao-tseu dit qu’ils ne pratiquent point le Tao. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 53 Si une haute fonction m'était confiée, voici ce que je voudrais enseigner : Suivez la voie, et craignez de vous en écarter. La grande voie est toute simple, Mais la multitude préfère divaguer sur des chemins de traverses. Sur des raccourcis qui sont des impasses. Un palais superbe se dresse devant vous, mais son apparence est illusoire. Regarde : Alentour les champs sont en friche. Ce n'est qu'herbe folle. Et les greniers sont vides. Se vêtir d'habits somptueux, se ceindre d'épées étincelantes, festoyer alors qu'on n'a plus faim, ne plus savoir où serrer ses richesses, c'est glorifier le vol et le mensonge. Ceci est bien loin du Tao. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 53 Si je jouissait de la connaissance, Marchant sur la grande voie, Je craindrais seulement Les chemins détournés. Car la grande voie est facile Mais le peuple préfère errer Dans les chemins de traverse. La cour est corrompue, Les champs remplis de mauvaises herbes, Les greniers sont vides. Mais les habits sont somptueux, Avec épées acérées au côté, Et ventres pleins de boissons et de nourriture Des possesseurs de puissance. Ceci revient à organiser le vol Et n’a rien a voir avec la voie. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 53 Si l'on me confiait une fonction gouvernementale, voici ce que j'enseignerais : "Marchez vers le Grand Tao; craignez seulement de vous mettre en vue". La Grande Voie est toute simple, mais le peuple préfère les sentiers. Quand les palais sont trop bien entretenus, les terres sont incultes, les greniers vides. Porter des habits somptueux, des épées tranchantes, se gaver de nourriture et de boissons, accumuler des riehesses, c'est glorifier le vol. Ce n'est pas le Tao, certes ! |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 53 Quiconque est quelque peu sage, doit se conformer au grand Principe, en évitant par-dessus tout la fastueuse jactance. Mais, à cette voie large, on préfère les sentiers étroits. (Peu d’hommes marchent dans la voie du désintéressement obscur. Ils préfèrent les sentiers, leur vanité, leur avantage. Ainsi font les princes de ce temps.) Quand les palais sont trop bien entretenus, les terres sont incultes et les greniers sont vides, (car les laboureurs sont réquisitionnés pour les corvées). S’habiller magnifiquement, porter à la ceinture une épée tranchante, se gorger de nourriture et de boisson, amasser des richesses à ne plus savoir qu’en faire (comme font les princes de ce temps), c’est là ressembler au brigand (qui jouit avec ostentation de son butin). Pareille conduite est opposée au Principe. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 53 On me demande d'associer et d'approuver avoir et savoir. Marcher sur la grande voie, peut seul procurer une juste crainte. La grande voie est plane, mais le peuple est un bon sentier. Ils se débarrassent de l'aube, les champs sont pleins d'ivraie, et les greniers sont vides. Les vêtements sont la splendeur de la culture, ils ceignent des épées tranchantes. Dégoûtés de boire et de manger, ils ont des excédents de richesses et de biens. On dit justement que voler et se vanter ce n'est pas la voie, en effet ! |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 53 Si avec la moindre connaissance je marchais sur la grande Voie, je craindrais seulement de m’égarer. Bien que la grande Voie soit très unie, les hommes aiment les sentiers. Quand la Cour est bien purgée, mais que les champs sont pleins de mauvaises herbes et que les greniers sont entièrement vides ; quand on porte des robes brodées, qu’on se ceint d’épées tranchantes, qu’on se rassasie de mets et qu’on possède un surplus de biens, j’appelle cela pillage et hâblerie. Pour sûr, c’est contraire à la Voie. *** Le premier paragraphe avec sa mention de « connaissance » est assez singulier. « S’égarer », littéralement « marcher de côté », yi (179), est une correction de Wang Nien souen (1744 1832) pour che (180) « appliquer », dont yi diffère peu. La « purgation » de la Cour pourrait se rapporter à des cérémonies de protection contre les influences néfastes. Au lieu de « hâblerie » k’oua (181), Han Fei-tseu lit yu (182) « flûte », ce qui donnerait : « Une flûte (c’est à dire un encouragement) au pillage », mais la leçon me paraît moins bonne. |