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WB | 道 | 常 | 無 | 為 | -- | 而 | 無 | 不 | 為 | 侯 | 王 | 若 | 能 | 守 | 之 | -- | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | 吾 | 將 | 鎮 | 之 | 以 | 無 | 名 | 之 | 樸 | -- | -- | -- | 無 | 名 | 之 | 樸 | 夫 | 亦 | 將 | 無 | 欲 | 不 | 欲 | 以 | 靜 | 天 | 下 | 將 | 自 | 定 | -- |
HSG | 道 | 常 | 無 | 為 | -- | 而 | 無 | 不 | 為 | 侯 | 王 | 若 | 能 | 守 | 之 | -- | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | 吾 | 將 | 鎮 | 之 | 以 | 無 | 名 | 之 | 樸 | -- | -- | -- | 無 | 名 | 之 | 樸 | 夫 | 亦 | 將 | 無 | 欲 | 不 | 欲 | 以 | 靜 | 天 | 下 | 將 | 自 | 定 | -- |
FY | 道 | 常 | 無 | 為 | -- | 而 | 無 | 不 | 為 | 王 | 侯 | 若 | 能 | 守 | -- | -- | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | 吾 | 將 | 鎮 | 之 | 以 | 無 | 名 | 之 | 樸 | -- | -- | -- | 無 | 名 | 之 | 樸 | 夫 | 亦 | 將 | 不 | 欲 | 不 | 欲 | 以 | 靜 | 天 | 下 | 將 | 自 | 正 | -- |
MWDA | 道 | 恆 | 无 | 名 | < | -- | -- | -- | -- | 侯 | 王 | 若 | -- | 守 | 之 | -- | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 之 | 以 | 无 | 名 | 之 | 樸 | 无 | 名 | 之 | 樸 | 夫 | -- | 將 | 不 | 辱 | 不 | 辱 | 以 | 情 | 天 | 地 | 將 | 自 | 正 | -- |
MWDB | 道 | 恆 | 无 | 名 | -- | -- | -- | -- | -- | 侯 | 王 | 若 | 能 | 守 | 之 | -- | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | 吾 | 將 | 闐 | 之 | 以 | 无 | 名 | 之 | 樸 | 闐 | 之 | 以 | 无 | 名 | 之 | 樸 | 夫 | -- | 將 | 不 | 辱 | 不 | 辱 | 以 | 靜 | 天 | 地 | 將 | 自 | 正 | -- |
GD | 道 | 恆 | 亡 | 為 | 也 | -- | -- | -- | -- | 侯 | 王 | -- | 能 | 守 | 之 | 而 | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | -- | 將 | 鎮 | 之 | 以 | 亡 | 名 | 之 | 樸 | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | 夫 | 亦 | 將 | 知 | 足 | 知 | -- | 以 | 靜 | 萬 | 物 | 將 | 自 | 定 | _ |
YDDJ | 道 | 恆 | 無 | 為 | 也 | -- | -- | -- | -- | 侯 | 王 | -- | 能 | 守 | 之 | 而 | 萬 | 物 | 將 | 自 | 化 | 化 | 而 | 欲 | 作 | -- | 將 | 鎮 | 之 | 以 | 無 | 名 | 之 | 樸 | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | 夫 | 亦 | 將 | 知 | 足 | 知 | 足 | 以 | 靜 | 萬 | 物 | 將 | 自 | 定 | -- |
道dào 常cháng 無wú 為wéi 而ér 無wú 不bù 為wéi。 侯hóu 王wáng 若ruò 能néng 守shǒu 之zhī,萬wàn 物wù 將jiāng 自zì 化huà。 化huà 而ér 欲yù 作zuò,吾wú 將jiāng 鎮zhèn 之zhī 以yǐ 無wú 名míng 之zhī 樸pǔ。 無wú 名míng 之zhī 樸pǔ,夫fú 亦yì 將jiāng 無wú 欲yù。 不bù 欲yù 以yǐ 靜jìng,天tiān 下xià 將jiāng 自zì 定dìng。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 37 Le Tao ne fait jamais rien, et pourtant, grâce à lui, toutes choses sont faites. Si des hommes et des femmes puissants pouvaient s'y épanouir, le monde entier se transformerait de lui-même, dans ses rythmes naturels. Les gens se contenteraient de leur vie simple et quotidienne, en harmonie et sans désir. Quand il n’y a pas de désir, toutes choses sont en paix. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XXXVII Le Tao pratique constamment le non-agir (1) et (pourtant) il n’y a rien qu’il ne fasse. Si les rois et les vassaux peuvent le conserver (2), tous les êtres se convertiront. Si, une fois convertis, ils veulent encore se mettre en mouvement (3), je les contiendrai à l’aide de l’être simple qui n’a pas de nom (c’est-à-dire par le Tao). L’être simple qui n’a pas de nom, il ne faut pas même le désirer (4). L’absence de désirs procure la quiétude (5). Alors l’empire se rectifie de lui-même. NOTES. (1) E : Le Tao pratique constamment le non-agir, et cependant il n’y a pas un seul être du monde qui n’ait été produit par le Tao. Le philosophe Lie-tseu dit : Il est sans connaissance, sans capacité, et cependant il n’y a rien qu’il ne connaisse, rien qu’il ne puisse faire. Cette pensée est la même que celle de Lao-tseu. (2) A : Si les rois peuvent conserver le Tao, c’est-à-dire (B) l’imiter et (C) pratiquer le non-agir, tous les êtres (A) se convertiront à leur exemple, c’est-à-dire (E) pratiqueront le non-agir. (3) E : Le mot tso 作 veut dire « se remuer, se mettre en mouvement. » Le mot tchin 鎮 signifie « maintenir une chose en repos, l’empêcher de remuer. » Longtemps après que le peuple se sera converti, ses affections, ses désirs recommenceront à se remuer au fond de son cœur, et les mœurs s’altéreront. Les uns voudront embellir ce qui est naturel et vrai, les autres voudront compliquer les choses les plus simples, et peu à peu on attachera du prix à de spécieuses apparences. Mais le Saint peut apercevoir de bonne heure ce grave défaut et le prévenir dans ses plus faibles commencements. Alors il le réprime à l’aide de la substance simple qui n’a pas de nom (à l’aide du Tao ; c’est-à-dire qu’en pratiquant le non-agir et en le faisant pratiquer au peuple, il dompte la fougue de ses passions désordonnées). Mais si l’homme était disposé à le désirer (à désirer le Tao), ce serait encore avoir des désirs ; c’est pourquoi il est absolument nécessaire de ne pas le désirer. Alors (c’est-à-dire lorsqu’on ne désire pas même le Tao) , on est parvenu au comble du calme et de la quiétude. Dès que le cœur de l’homme n’a plus aucune espèce de désirs, il se rectifie de lui-même. Cette absence de désirs étant étendue à tout l’empire , l’empire se rectifie de lui-même. (4) Le mot tsiang 將 (vulgo marque du futur) signifie ici « il faut, il est nécessaire (E : pi 必 ). » Cf. mon édition de Meng-tseu, I, 91, 7 ; et Lao-tseu, chap. xxxii, not. 5. (5) Suivant F, il faut construire i-pou-yo-tsing 以不欲靜mot à mot : « par le non-désirer, (on) devient calme. » LIVRE II. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 37 Le Tao n'agit pas par lui-même. Et pourtant il n'est rien qu'il n'accomplisse. Si seulement les rois et les princes pouvaient s'y tenir, les dix mille êtres les suivraient dans cette voie. Dans la voie du bonheur, dans la voie de la perfection. Et si malgré tout ils voulaient encore agir, la simplicité suprême du Sans-Nom les assagirait. Ils deviendraient alors sans désir, en paix, et, partant, l'univers se transformerait. de lui-même. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 37 La voie n’agit pas en elle-même Et pourtant rien ne se fait sans elle. Si princes et seigneurs pouvaient s’y tenir La multiplicité des êtres Se transformerait d’elle-même. Si, durant la transformation, Le désir vient à s’élever Il s’assagit de par la force De la nature du sans-nom. La nature simple du sans-nom (le bois brut, sans nom) Est libre de désir. Libre de désir et calme L’empire restera en paix de lui-même. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 37 Le Tao est éternellement sans agir; cependant tout est fait par lui. Si les rois et les princes pouvaient le suivre, les dix mille êtres se transformeraient d'eux-mêmes. Transformés, s'ils voulaient agir, je les maintiendrais dans la rectitude grâce à la Simplicité sans nom. La simplicité sans nom les rendrait aussi sans désirs; sans désirs, ils seraient en paix, et l'Univers se rectifierait de lui-même. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 37 Le Principe est toujours non-agissant (n’agit pas activement) et cependant tout est fait par lui (par participation inapparente). Si le prince et les seigneurs pouvaient gouverner ainsi (sans y mettre la main), tous les êtres deviendraient spontanément parfaits (par retour à la nature). Il n’y aurait plus ensuite qu’à réprimer leurs velléités éventuelles de sortir de cet état (en agissant, en les rappelant chaque fois à la nature innommée à la simplicité primordiale du Principe). Dans cet état de nature innommée, pas de désirs. Pas de désirs, et tout est en paix, et l’État se gouverne de lui-même. Les commentaires n’ajoutent rien. Comparez chapitre 3. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 37 La voie reste toujours sans agir, mais sans elle rien ne se fait. Les nobles et les rois semblent pouvoir la défendre contre des milliers d'êtres qui changent leur comportement. Ils changent, mais créent des désirs. Moi, je les maîtrise et les réprime pour qu'ils soient simples, sans renommée, simples, sans nom. L'époux également manœuvre sans désirs, il ne désire rien, pour rester immobile. Sous le ciel, la maîtrise de soi est déterminante. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 37 La Voie est constamment inactive, et pourtant il n’y a rien qui ne se fasse, Si les rois vassaux pouvaient s’y tenir, les dix mille êtres se développeraient d’eux mêmes. Si pendant ce dévelopement les désirs devenaient actifs, je les contiendrais au moyen de la simplicité du sans nom. Si insignifiante que soit la simplicité du sans nom, personne dans l’empire ne peut l’asservir. Si les rois vassaux pouvaient s’y tenir, les dix mille êtres accourraient spontanément comme des invités. Le ciel et la terre s’uniraient pour faire tomber une douce rosée, et le peuple, sans que personne en prenne soin, en recevrait spontanément une part égale. Vraiment ils deviendraient aussi sans désirs. Étant sans désirs, ils deviendraient tranquilles, et l’empire s’affermirait de lui-même. *** Après « simplicité du sans nom », ces mêmes mots sont répétés et il me semble que le texte n’est pas en ordre. C’est probablement ici qu’il faut placer le passage du chapitre XXXII qui, vu le parallélisme de la phraséologie, paraît faire partie de ce chapitre. Il a été déplacé par erreur et rattaché dans le chapitre XXXII, à la phrase identique : « Simplicité du sans nom ». J’ai donc reconstruit le présent chapitre, en y insérant le texte du chapitre XXXII, depuis : « Si insignifiante », jusqu’à : « Part égale ». Le début du chapitre est la formule classique du principe de wou wei « inaction, non agir », formule répétée au chapitre XLVIII. Les « rois vassaux » (heou wang, 134, expression suspecte qui me semble dater des Han ; la correction en wang heou « rois et seigneurs vassaux » est assez artificielle, voir XXXIX et XLII, bien que cette expression se rencontre dans le Che ki) doivent prendre ce principe comme règle et conduire le peuple à un état de « simplicité naturelle » (comme celle du bois brut). Dans cet état il n’y a pas de noms, c’est à dire de différenciations, et il n’existe pas de désirs. « Douce rosée » est un présage favorable ; elle signifie les riches bienfaits du ciel et de la terre dont tous, dans cet état de simplicité, peuvent jouir, sans qu’il y ait besoin d’une administration compliquée. |