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WB | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | 是 | 故 | 甚 | 愛 | 必 | 大 | 費 | 多 | 藏 | 必 | 厚 | 亡 | -- | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 久 | -- |
HSG | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | -- | -- | 甚 | 愛 | 必 | 大 | 費 | 多 | 藏 | 必 | 厚 | 亡 | -- | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 久 | -- |
FY | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | 是 | 故 | 甚 | 愛 | 必 | 大 | 費 | 多 | 藏 | 必 | 厚 | 亡 | -- | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 久 | -- |
MWDA | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | -- | -- | 甚 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | 亡 | 故 | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 久 | -- |
MWDB | 名 | 與 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- | -- | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- |
GD | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | -- | -- | 甚 | 愛 | 必 | 大 | 費 | 厚 | 藏 | 必 | 多 | 亡 | 故 | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 舊 | _ |
YDDJ | 名 | 與 | 身 | 孰 | 親 | 身 | 與 | 貨 | 孰 | 多 | 得 | 與 | 亡 | 孰 | 病 | -- | -- | 甚 | 愛 | 必 | 大 | 費 | 厚 | 藏 | 必 | 多 | 亡 | 故 | 知 | 足 | 不 | 辱 | 知 | 止 | 不 | 殆 | 可 | 以 | 長 | 舊 | -- |
名míng 與yǔ 身shēn 孰shú 親qīn? 身shēn 與yǔ 貨huò 孰shú 多duō? 得dé 與yǔ 亡wáng 孰shú 病bìng? 是shì 故gù 甚shèn 愛ài 必bì 大dà 費fèi; 多duō 藏cáng 必bì 厚hòu 亡wáng。 知zhī 足zú 不bù 辱rǔ,知zhī 止zhǐ 不bù 殆dài,可kě 以yǐ 長cháng 久jiǔ。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 44 La célébrité ou l'intégrité : qu'est-ce qui est le plus important ? L'argent ou le bonheur : qu'est-ce qui a le plus de valeur ? Le succès ou l'échec : qu'est-ce qui est le plus destructeur ? Si vous cherchez à vous épanouir chez les autres, vous ne serez jamais vraiment épanoui. Si votre bonheur dépend de l’argent, vous ne serez jamais heureux avec vous-même. Contentez-vous de ce que vous avez et réjouissez-vous de la situation actuelle. Lorsque vous réalisez que vous ne manquez de rien, le monde entier vous appartient. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XLIV Qu’est-ce qui nous touche de plus près, de notre gloire (1) ou de notre personne ? Qu’est-ce qui nous est le plus précieux, de notre personne ou de nos richesses ? Quel est le plus grand malheur, de les acquérir ou de les perdre ? C’est pourquoi celui qui a de grandes passions (2) est nécessairement exposé à de grands sacrifices. Celui qui cache un riche trésor (3) éprouve nécessairement de grandes pertes. Celui qui sait se suffire (4) est à l’abri du déshonneur. Celui qui sait s’arrêter (5) ne périclite jamais. Il pourra subsister (6) longtemps. NOTES. (1) C est-à-dire, sans interrogation : « Notre personne nous touche de plus près que notre gloire (H), notre personne nous est plus précieuse que les richesses ; c’est un plus grand malheur d’acquérir la gloire et les richesses que de les perdre. » B : La gloire et les richesses sont des choses extérieures. Méritent-elles que nous nous réjouissions après les avoir acquises, que nous nous affligions après les avoir perdues ? Liu-kie-fou : Ce que les guerriers recherchent avec ardeur, c’est la gloire ; et, pour l’obtenir, ils vont jusqu’à faire le sacrifice de leur vie. Ainsi ils ignorent que leur personne les touche de plus près que la gloire. Ce que les hommes cupides recherchent avec ardeur, ce sont les richesses ; et, pour les acquérir, ils vont jusqu’à exposer leur vie ;ils ignorent que leur personne est plus précieuse que les richesses. Ils acquièrent les richesses, et ils perdent leur noblesse intérieure et leur richesse innée (leur vertu) ! Celui qui possède la vertu sait que la plus belle noblesse réside en lui-même, et il n’attend rien de la gloire ; c’est pourquoi il sait se suffire et ne connaît point le déshonneur. Il sait que la richesse la plus précieuse réside en lui-même, et il n’attend rien des biens que procure l’opulence. C’est pourquoi il sait s’arrêter et ne périclite pas. N’étant exposé ni au déshonneur, ni au danger, il peut subsister longtemps. Yen-kiun-ping : La gloire est le plus grand artisan des malheurs et des désordres ; pour l’obtenir, l’homme s’aliène le ciel et la terre, et court à sa perte. Les richesses l’enflent d’orgueil ; pour les obtenir, il accable le peuple de fatigues, il appauvrit le royaume,il trouble ses esprits, il expose son cœur à une foule de désirs, il se met en révolte contre le Tao, il se livre au vol et au brigandage ;l’univers le déteste, le monde lui déclare la guerre ; c’est souvent un malheur de les acquérir (la gloire et les richesses), un bonheur de les perdre. En effet, celui qui a acquis de la gloire ou de la fortune ne persévère pas dans le Tao et la Vertu. Les esprits l’abandonnent,et il tranche lui-même sa vie ; le ciel même ne pourrait le sauver. Mais dès qu’un homme est délivré de la gloire et des richesses, le Tao et la Vertu le favorisent, et les esprits le protègent. Sa gloire éclate d’elle-même, et ses richesses égalent celles du ciel et de la terre. (2) A : Celui qui aime beaucoup la volupté consume ses forces ;celui qui aime beaucoup les richesses tombe dans le malheur. Ce qu’il aime est peu de chose, ce qu’il perd est immense I Lie-kiu-fou : Celui qui aime la gloire désire s’anoblir ; mais, par son amour immodéré de la gloire, il la perd ainsi que sa noblesse innée (sa vertu) ! Celui qui amasse des richesses désire se rendre opulent ; mais, en les enfouissant en grande quantité, il les perd ainsi que ce qui fait sa véritable richesse (sa vertu). (3) A : Si, pendant votre vie, vous cachez beaucoup de richesses dans vos coffres, on viendra vous attaquer et vous piller. Si, après votre mort, on dépose de grandes richesses dans votre tombeau, les voleurs violeront votre sépulture et fouilleront votre cercueil. (4) A : L’homme qui sait se suffire renonce au profit, se dépouille de ses désirs, et ne s’expose pas au déshonneur pour les contenter. (5) A : Il ne se compromet point pour obtenir les richesses et le profit ; la musique, la beauté des femmes ne troublent point ses oreilles ni ses yeux. C’est pourquoi il n’est exposé à aucun danger. (6) A : Si un homme sait s’arrêter, se suffire, il trouvera en lui-même le bonheur et la fortune. En se gouvernant lui-même, il n’usera pas ses esprits ; en gouvernant le royaume, il ne tourmentera pas le peuple. C’est pourquoi il pourra subsister longtemps. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 44 De la gloire ou de la santé, quel est le plus important ? De la santé ou de la richesse, quel est le plus précieux ? Du gain ou de la perte, quel est le plus honteux ? L'homme trop passionné s'expose à la souffrance. L'avare qui prévoit et amasse subit de lourdes pertes. Celui qui se contente de ce qu'il a reste serein. Celui qui sait se réfréner tient à distance ledanger. Par là son existence sera préservée. Car qui aura trop aimé sera frustré. Et qui aura trop amassé ne possèdera rien. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 44 La renommée ou la personne Quel est le plus précieux bien ? La personne ou les biens matériels Lequel a le plus de valeur ? Du gain ou de la perte Quel est le poison ? Trop d’attachement Conduit à l’épuisement. Trop de réserves Conduisent à de lourdes pertes. Se contenter de peu Evite toute disgrâce. Qui sait se réfréner Ne rencontre pas le danger Et peur durer. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 44 Du renom ou de la personne, à quoi tient-on le plus: De la personne ou des richesse qu'est-ce qui importe le plus. Du gain ou del a perte, lequel est affligeant; De fortes affections exigent de grands sacrifices; l'accumulation des biens entraîne de lourdes pertes. Savoir se suffire exempte de revers; savoir s'arrêter préserve du danger, et permet de durer longtemps. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 44 Le corps n’est-il pas plus important que la renommée ? La vie n’est-elle pas plus considérable que la richesse ? Est-il sage de s’exposer à une grande perte, pour un mince avantage ? Celui qui aime fortement, use beaucoup (son cœur). Celui qui amasse beaucoup, va à une grande ruine (pillage ou confiscation). Tandis que le modeste n’encourt aucune disgrâce, le modéré ne périt pas mais dure. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 44 Quels parents le nom procure-t-il au corps ? À combien de personnes le corps procure-t-il des biens ? Quels malaises leur obtention procure-t-elle à la fuite ? De ce fait, l'affection véritable sera certainement un grand gaspillage. Se cacher de nombreuses personnes, ce sera certainement fuir l'épaisseur. Connaître les parents sans être en disgrâce, connaître l'arrêt sans être en danger, savoir le faire pour être durable sur une longue période. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 44 Nom ou corps, lequel est le plus cher ? Corps au biens, lequel compte le plus ? Gain ou perte, lequel est le pire ? Car, plus il y a parcimonie, plus il y a dépense ; plus il y a de trésors, plus il y a de perte. Celui qui sait se satisfaire ne sera pas confondu. Celui qui sait où se tenir n’est pas en péril. Il peut subsister longtemps. *** Pour « celui qui sait se satisfaire » comparer XXXIII et XLVI. « Celui qui sait où se tenir n’est pas en péril » veut dire que, si l’on n’essaie pas d’empêcher ou de forcer le développement naturel des choses, on pourra achever sa propre carrière naturelle. La phrase se trouve aussi dans XXXII. On trouvera dans les notes de XXXII l’explication de la phrase « savoir où se tenir ». Voir aussi IX et XVI. |