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WB | 企 | 者 | 不 | 立 | 跨 | 者 | 不 | 行 | 自 | 見 | 者 | 不 | 明 | 自 | 是 | 者 | 不 | 彰 | -- | 自 | 伐 | 者 | 無 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 其 | 在 | 道 | 也 | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | -- | 物 | 或 | 惡 | 之 | 故 | 有 | 道 | 者 | 不 | 处 | -- |
HSG | 企 | 者 | 不 | 立 | 跨 | 者 | 不 | 行 | 自 | 見 | 者 | 不 | 明 | 自 | 是 | 者 | 不 | 彰 | -- | 自 | 伐 | 者 | 無 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 其 | 在 | 道 | 也 | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | -- | 物 | 或 | 惡 | 之 | 故 | 有 | 道 | 者 | 不 | 處 | -- |
FY | 企 | 者 | 不 | 立 | 跨 | 者 | 不 | 行 | 自 | 見 | 者 | 不 | 明 | 自 | 是 | 者 | 不 | 彰 | -- | 自 | 伐 | 者 | 無 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 其 | 在 | 道 | 也 | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | -- | 物 | 或 | 惡 | 之 | 故 | 有 | 道 | 者 | 不 | 處 | 也 |
MWDA | 吹 | 者 | 不 | 立 | -- | -- | -- | -- | 自 | 視 | -- | 不 | 章 | □ | 見 | 者 | 不 | 明 | < | 自 | 伐 | 者 | 无 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 其 | 在 | 道 | -- | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | < | 物 | 或 | 惡 | 之 | 故 | 有 | 欲 | 者 | □ | 居 | < |
MWDB | 吹 | 者 | 不 | 立 | -- | -- | -- | -- | 自 | 視 | 者 | 不 | 章 | 自 | 見 | 者 | 不 | 明 | -- | 自 | 伐 | 者 | 无 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 亓 | 在 | 道 | 也 | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | -- | 物 | 或 | 亞 | 之 | 故 | 有 | 欲 | 者 | 弗 | 居 | -- |
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YDDJ | 吹 | 者 | 不 | 立 | -- | -- | -- | -- | 自 | 視 | 者 | 不 | 章 | 自 | 見 | 者 | 不 | 明 | -- | 自 | 伐 | 者 | 無 | 功 | 自 | 矜 | 者 | 不 | 長 | 其 | 在 | 道 | 也 | 曰 | 餘 | 食 | 贅 | 行 | -- | 物 | 或 | 惡 | 之 | 故 | 有 | 欲 | 者 | 弗 | 居 | -- |
企qǐ 者zhě 不bù 立lì; 跨kuà 者zhě 不bù 行xíng; 自zì 見jiàn 者zhě 不bù 明míng; 自zì 是shì 者zhě 不bù 彰zhāng; 自zì 伐fá 者zhě 無wú 功gōng; 自zì 矜jīn 者zhě 不bù 長cháng。 其qí 在zài 道dào 也yě,曰yuē: 餘yú 食shí 贅zhuì 行xíng。 物wù 或huò 惡è 之zhī,故gù 有yǒu 道dào 者zhě 不bù 處chǔ。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 24 Celui qui se tient sur la pointe des pieds ne tient pas ferme. Celui qui court en avant ne va pas loin. Celui qui essaie de briller atténue sa propre lumière. Celui qui se définit lui-même ne peut pas savoir qui il est vraiment. Celui qui a du pouvoir sur les autres ne peut pas se donner du pouvoir. Celui qui s'accroche à son travail ne créera rien de durable. Si vous voulez être en accord avec le Tao, faites simplement votre travail, puis lâchez prise. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XXIV Celui qui se dresse sur ses pieds ne peut se tenir droit (1) ; celui qui étend les jambes ne peut marcher. Celui qui tient à ses vues n’est point éclairé (2). Celui qui s’approuve lui-même ne brille pas (3). Celui qui se vante n’a point de mérite (4). Celui qui se glorifie (5) ne subsiste pas longtemps (6). Si l’on juge cette conduite selon le Tao (7), on la compare à un reste d’aliments ou à un goitre hideux qui inspirent aux hommes un constant (8) dégoût. C’est pourquoi celui qui possède le Tao ne s’attache pas (9) à cela. NOTES. (1) Celui qui se dresse sur la pointe des pieds veut s’exhausser pour voir plus loin ; celui qui étend les jambes en marchant veut allonger son pas. Ces deux comparaisons ont pour but de montrer que celui qui s’élève, qui cherche à se faire grand (en se vantant),ne pourra subsister longtemps. H : Ce chapitre est la suite du précédent. Si ceux qui aiment à discuter ne peuvent subsister longtemps, de même ceux qui se tiennent sur la pointe du pied, ou allongent le pas, ne peuvent ni se tenir longtemps debout, ni marcher longtemps. L'auteur veut par là faire ressortir la faute de ceux qui cherchent à l’emporter par leur prudence. C : Celui qui se dresse sur ses pieds ne cherche qu’à dépasser les autres de la tête, il ne sait pas qu’il ne peut se tenir ainsi debout pendant longtemps. Celui qui allonge le pas en marchant ne cherche qu’à dépasser les autres ; il ignore qu’il ne pourra marcher ainsi pendant longtemps. E : L’auteur se sert de comparaisons faciles à saisir pour démontrer les axiomes qu’il rapporte plus bas. (2) B : Il s’imagine que les autres hommes de l’empire ne le valent pas. Alors il ne peut profiter de leurs qualités ou de leurs talents. C’est pourquoi il n’est pas éclairé. (3) B : Celui qui s’approuve lui-même avec une sorte de partialité (E : et qui blâme les autres) s’imagine que tous les autres hommes n’ont pas autant de capacité que lui ; alors il ne peut profiter de leurs talents. C’est pourquoi il ne brille pas. (4) B : Celui qui se vante de son mérite craint encore de n’être pas connu et estimé des hommes, et les hommes, au contraire, le méprisent. Voilà pourquoi il n’a pas de mérite (ou perd son mérite). (5) B : Celui qui se glorifie (H : Celui qui se prévaut de sa capacité) s’imagine que tous les autres hommes ne l’égalent pas. (6) H : De tels hommes aiment à vaincre les autres. Non-seulement ils n’acquièrent aucun mérite, mais en outre ils s’attirent promptement la mort. (7) J’ai traduit les mots khi-iu-tao 其於道 d’après l’explication de Sie-hoeï E : 以道而論之. G : Le mot hing 行 (vulgo marcher, ou agir) doit être lu comme s’il y avait hing 形, « corps. » Anciennement ces deux mots se prenaient l’un pour l’autre. Cette lecture est également conseillée par le commentateur C. Ibidem : « Sicut cibi reliquiœ (chi-tchi-iu 食之餘), sicut corporis bronchocele (hing-tchi-tchouï 形之贅). » Ce sont là des choses pour lesquelles les hommes ont tous du dégoût (cibi reliquiœ et bronchocele sunt res quas homines simul oderunt). (8) Dans la seconde phrase du chapitre iv, Ho-chang-kong rend le mot hoe 或 (vulgo peut-être, quelqu’un) par « constamment. » (9) C : L’homme qui possède le Tao persévère dans l’humilité ;nécessairement il ne s’attache pas à (il ne suit pas) cette conduite que blâme Lao-tseu. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 24 Qui marche sur la pointe des pieds perd l'équilibre et tombe à terre. Qui avance à grand pas s'essouffle vite et est dépassé. Celui qui se met en vue reste dans l'ombre et personne ne voit son mérite. L'homme imbu de lui-même perd l'estime d'autrui. Qui se glorifie n'est pas considéré. Qui se gonfle d'orgueil ne peut pas progresser. Qui vit ainsi est malade de l'âme. Ces laideurs ne salissent pas celui qui suit la voie. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 24 Celui qui se dresse sur la pointe des pieds Perd vite l’équilibre. Qui marche à pas démesurés Ne tiendra pas la distance. Qui veut briller n’éclaire pas Qui se fait valoir n’impose pas Qui se glorifie n’a point de mérites Qui s’exalte lui-même ne sera pas reconnu. Pour la voie du Tao ce sont là Excès de nourriture et excroissances inutiles Pratiques détestables à tous. Celui qui suit la voie Les écarte. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 24 Celui qui se dresse sur la pointe des pieds ne peut se tenir debout. Celui qui étend les jambes ne peut marcher. Celui qui se met en vue reste obscur; celui qui est satisfait de lui n'est pas estimé; celui qui se glorifie est sans mérite; celui qui est orgueilleux cesse de croître. Par rapport au Tao, ces façons d'agir sont comme des vomissures et des tumeurs qui répugnent aux êtres. C'est pourquoi celui qui a le Tao ne suit pas cette voie. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 24 A force de se dresser sur la pointe des pieds, on perd son équilibre. A vouloir faire de trop grandes enjambées, on n’avance pas. A se montrer, on perd sa réputation. A s’imposer, on perd son influence. A se vanter, on se déconsidère. A se pousser, on cesse de croître. A la lumière du Principe, toutes ces manières d’agir sont odieuses, dégoûtantes. Car elles sont excès, superfétation ; ce qu’une indigestion est à l’estomac, ce qu’une tumeur est au corps. Quiconque a des principes (conformes au Principe), ne fait pas ainsi. Ce chapitre est la suite des deux précédents. Le sens est clair. Les commentateurs s’accordent. Excès sur la simplicité naturelle. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 24 Qui se tient sur la pointe des pieds ne se tient pas debout. Qui fait de grandes enjambées ne marche pas. Qui s'exhibe ne voit pas clair. Qui se donne raison ne se révèle pas. Qui se scinde¹ soi-même est sans mérite. Qui s'apitoie sur soi-même n'est pas durable. Eux aussi se tiennent sur la voie, ils disent que marcher sans nécessité est un repas superflu. Ils sont peut-être de mauvais êtres, ainsi ils ne s'entendent pas avec celui qui est sur la voie. 1. voir chapitre 28, dernier paragraphe. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 24 Sur la pointe des pieds, on ne se tient pas debout. Avec les jambes écartées, on ne marche pas. En s’exhibant, on ne brille pas. En s’affirmant, on ne se manifeste pas. En se vantant, on ne réussit pas. En se targuant, on ne devient pas le chef. D’une telle attitude à l’égard de la Voie, on peut dire : « Une nourriture surabondante et des actions répétées jusqu’à l’écoeurement répugnent, sans doute, à (tous) les êtres. » C’est pourquoi celui qui possède la Voie ne s’en occupe pas. *** Pour la pensée, comparer le ch. XXII. Tout excès est nuisible ; le sage est donc humble et discret. L’expression entre guillemets a donné lieu à de nombreuses explications et corrections textuelles. Je m’en tiens à la version habituelle qui, me semble t il, donne un sens convenable. L’expression « répété jusqu’à l’écoeurement » se rencontre souvent avec une idée comme « parler » ; avec l’idée d’ « agir », on ne la retrouve pas ailleurs. Par ana logie, pourtant, on peut très bien comprendre ce terme ici, surtout si l’on se rappelle les actes rituels. Le point de comparaison est la trop grande emphase dans les attitudes décrites. Les phrases : « répugnent sans doute à (tous) les êtres. C’est pourquoi celui qui possède la Voie ne s’en occupe pas » se retrouvent dans XXXI ; voir mes remarques dans les notes de XXXI. |