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WB | 執 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 太 | -- | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 客 | 止 | -- | 道 | 之 | 出 | 口 | -- | -- | 淡 | 乎 | 其 | 無 | 味 | -- | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | -- | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | -- | 用 | 之 | 不 | 足 | 既 | -- | -- |
HSG | 執 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 太 | -- | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 客 | 止 | -- | 道 | 之 | 出 | 口 | -- | -- | 淡 | 乎 | 其 | 無 | 味 | -- | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | -- | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | -- | 用 | 之 | 不 | 足 | 既 | -- | -- |
FY | 執 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 泰 | -- | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 客 | 止 | -- | 道 | 之 | 出 | 言 | -- | -- | 淡 | 兮 | 其 | 無 | 味 | -- | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | -- | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | -- | 用 | 之 | 不 | 可 | 既 | -- | -- |
MWDA | 執 | 大 | 象 | □ | □ | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 大 | < | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 格 | 止 | 故 | 道 | 之 | 出 | 言 | 也 | 曰 | 談 | 呵 | 其 | 无 | 味 | 也 | □ | □ | 不 | 足 | 見 | 也 | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | 也 | 用 | 之 | 不 | 可 | 既 | 也 | -- |
MWDB | 執 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 大 | -- | 樂 | 與 | □ | 過 | 格 | 止 | 故 | 道 | 之 | 出 | 言 | 也 | 曰 | 淡 | 呵 | 亓 | 无 | 味 | 也 | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | 也 | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | 也 | 用 | 之 | 不 | 可 | 既 | 也 | -- |
GD | 設 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 大 | -- | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 客 | 止 | 故 | 道 | □ | □ | □ | -- | -- | 淡 | 呵 | 丌 | 無 | 味 | 也 | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | -- | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | -- | -- | 而 | 不 | 可 | 既 | 也 | _ |
YDDJ | 設 | 大 | 象 | 天 | 下 | 往 | 往 | 而 | 不 | 害 | 安 | 平 | 大 | -- | 樂 | 與 | 餌 | 過 | 客 | 止 | 故 | 道 | 之 | 出 | 言 | -- | -- | 淡 | 呵 | 其 | 無 | 味 | 也 | 視 | 之 | 不 | 足 | 見 | -- | 聽 | 之 | 不 | 足 | 聞 | -- | -- | 而 | 不 | 可 | 既 | 也 | -- |
執zhí 大dà 象xiàng,天tiān 下xià 往wǎng。 往wǎng 而ér 不bù 害hài,安ān 平píng 大dà。 樂lè 與yǔ 餌ěr,過guò 客kè 止zhǐ。 道dào 之zhī 出chū 口kóu,淡dàn 乎hū 其qí 無wú 味wèi,視shì 之zhī 不bù 足zú 見jiàn,聽tīng 之zhī 不bù 足zú 聞wén,用yòng 之zhī 不bù 足zú 既jì。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 35 Celle qui est centrée sur le Tao peut aller où elle veut, sans danger. Elle perçoit l'harmonie universelle, même au milieu de grandes souffrances, car elle a trouvé la paix dans son cœur. La musique ou l’odeur d’une bonne cuisine peuvent inciter les gens à s’arrêter et à apprécier. Mais les mots qui évoquent le Tao semblent monotones et sans saveur. Quand on le cherche, il n’y a rien à voir. Quand on l’écoute, il n’y a rien à entendre. Quand on l’utilise, il est inépuisable. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XXXV Le Saint garde (1) la grande image (le Tao), et tous les peuples de l’empire accourent à lui. Ils accourent, et il ne leur fait point de mal ; il leur procure la paix, le calme et la quiétude. La musique et les mets exquis retiennent l’étranger qui passe (2). Mais lorsque le Tao sort de notre bouche, il est fade et sans saveur. On le regarde et l’on ne peut le voir ; on l’écoute et l’on ne peut l’entendre ; on l’emploie et l’on ne peut l’épuiser.
NOTES. (1) E : Le mot tchi 執 veut dire « garder, conserver. » La grande image, c’est le Tao. Le Saint conserve le Tao ; il pratique le nonagir, et tout l’empire vient se soumettre à lui. L’empire s’étant soumis à lui, le Saint à son tour peut lui procurer de grands avantages,et le faire jouir de la paix, du calme et de la quiétude. Suivant Liu-kie-fou, les mots ngan 安, p’ing 平 et thaï 泰, expriment différents degrés de repos ; p’ing 平 est le superlatif de ngan 安, et thaï 泰 le superlatif de p’ing 平. La langue française ne possède pas de mots qui puissent rendre ces différentes nuances. (2) E et Son-tsen-yeou : Si l’on fait entendre de la musique, si l’on sert des mets exquis, cela suffit pour arrêter le voyageur qui passe. Mais (B) lorsque la musique a cessé, lorsque les mets exquis sont consommés, le voyageur se retire à la hâte. Cette comparaison montre que les jouissances du siècle sont illusoires et n’ont qu’une faible durée. Il n’en est pas de même du Tao. Quoiqu’il ne puisse réjouir nos oreilles ni flatter notre goût (sic et Pi-ching) comme la musique et les mets exquis, (E) dès qu’on l’a adopté et qu’on en fait usage, il peut s’étendre au monde entier et à la postérité la plus reculée. La musique et les mets sont quelque chose de trop chétif pour être mis en comparaison avec le Tao. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 35 Celui qui suit le Tao peut parcourir le monde en toute quiétude. Il trouvera partout paix, équilibre, sécurité. Il s'avance, impassible, dans la sérénité. Musique et bonne table attirent le passant. Mais la bouche qui parle du Tao ne le retient pas. Car ce qu'elle dit est sans saveur : on le regarde et on ne le voit pas, on l'écoute, et on ne l'entend pas. Pourtant, celui qui puise dans le Tao a puisé l'inépuisable. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 35 Celui qui est fidèle au grand œuvre (grand symbole, grande image) Le monde vient à lui. S’il vient ainsi et n’en éprouve aucun mal Il trouve paix et équilibre. Musique et nourriture Arrêtent celui qui passe Mais la voie qui traverse la bouche Est sans saveur. Elle ne peut être vue Elle ne peut être entendue Pourtant elle s’avère inépuisable. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 35 Attachez-vous à la Grande Idée, et le monde avancera. Il avancera sans peine, dans la paix, la sérénité et l'abondance. La musique et la bonne chère attirent le voyageur de passage et il s'arrête. Mais ce qui vient du Tao ne flatte pas le palais, car il est sans saveur. On le regarde, mais cela ne suffit pas pour le voir; on l'écoute, mais cela ne suffi pas pour l'entendre. Si l'on a recours à lui, on ne peut l'épuiser. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 35 Parce qu’il ressemble au grand prototype (le Principe, par son dévouement désintéressé), tous vont au Sage. Il les accueille tous, leur fait du bien, leur donne repos, paix et bonheur. La musique et la bonne chère retiennent pour une nuit seulement un hôte qui passe (les plaisirs sensuels sont passagers et il n’en reste rien). Tandis que l’exposé du grand principe du dévouement désintéressé, simple et sans apprêt, qui ne charme ni les yeux ni les oreilles, plaît, se grave, et est d’une fécondité inépuisable en applications pratiques. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 35 Ils tiennent la grande image¹, tout le monde y va. Ils s'y rendent sans nuire, tranquilles, plats, paisibles. Joyeux, ils offrent des gâteaux: "visiteur, arrête-toi ici." Leur voie sort de la bouche, fade, elle n'a pas de goût. Les regarder sans voir suffisamment, les écouter sans entendre suffisamment, leur utilité n'est pas suffisante depuis lors. 1. une procession |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 35 Celui qui tient la grande image, tout le monde accourt à lui. Ceux qui accourent ne subissent pas de tort, mais demeurent en paix et union (avec le ciel et la terre). La musique et les appâts font s’arrêter un étranger qui passe. Mais les paroles qu’on dit sur la Voie, comme elles sont fades et sans saveur ! Regardée, elle ne vaut pas qu’on la voie ; écoutée, elle ne vaut pas qu’on l’entende. Mais employée, elle ne peut être épuisée. *** Pour l’expression « Image », appliquée à la Voie, comparer XIV, XXI et XLI. Je pense que l’idée est le contraire de XXIX : saisir, conquérir tout le monde par l’activité. « Union » (avec le ciel et la terre) est mon interprétation de t’ai (128), mot que je prends dans le sens qu’il a comme désignation du 11e hexagramme du Livre des Mutations, où sa signification est définie comme je le fais ici. Pour « les paroles », je suis avec Ma Siu louen une vieille leçon yen (5) au lieu de k’eou (129) « bouche » ; yen donne une rime avec kien (130) « voir » et wen (131) « entendre » ; cette leçon est donc sûre. Il semble qu’après l’allusion à la « musique » et aux « appâts » quelque chose soit tombé du texte. Pour la fin de ce chapitre, voir XIV et Tchouang tseu XXII, 7 (Legge 11, p. 68 69) : « Nous la regardons, mais il n’y a pas de forme ; nous l’écoutons, mais il n’y a pas de son... La Voie ne peut être entendue ; ce que l’on entend ne l’est pas. La Voie ne peut être vue ; ce que l’on voit ne l’est pas. La Voie ne peut être exprimée ; ce que l’on exprime ne l’est pas » Les mots pou tsou (132) dans le texte semblent indiquer que la Voie, en apparence, « ne vaut pas » être vue ou entendue. La dernière phrase (dans laquelle je lis, avec Ho chang kong, « ne peut » au lieu de « ne vaut ») est alors une finale inattendue, bien que le contraste ne soit exprimé d’aucune façon. Pour la pensée, voir la dernière ligne de VI. |