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WB | -- | -- | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | -- | 善 | 戰 | 者 | 不 | 怒 | -- | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 不 | 與 | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | 是 | 謂 | 不 | 爭 | 之 | 德 | 是 | 謂 | 用 | 人 | 之 | 力 | 是 | 謂 | 配 | 天 | 古 | 之 | 極 | -- |
HSG | -- | -- | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | -- | 善 | 戰 | 者 | 不 | 怒 | -- | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 不 | 與 | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | 是 | 謂 | 不 | 爭 | 之 | 德 | 是 | 謂 | 用 | 人 | 之 | 力 | 是 | 謂 | 配 | 天 | 古 | 之 | 極 | -- |
FY | 古 | 之 | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | 也 | 善 | 戰 | 者 | 不 | 怒 | -- | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 不 | 爭 | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | 是 | 謂 | 不 | 爭 | 之 | 德 | 是 | 謂 | 用 | 人 | 之 | 力 | 是 | 謂 | 配 | 天 | 古 | 之 | 極 | 也 |
MWDA | -- | -- | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | < | 善 | 戰 | 者 | 不 | 怒 | < | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 弗 | □ | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | □ | 胃 | 不 | 爭 | 之 | 德 | 是 | 胃 | 用 | 人 | -- | -- | 是 | 胃 | -- | 天 | 古 | 之 | 極 | 也 |
MWDB | 故 | -- | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | -- | 善 | 單 | 者 | 不 | 怒 | -- | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 弗 | 與 | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | 是 | 胃 | 不 | 爭 | □ | 德 | 是 | 胃 | 用 | 人 | -- | -- | 是 | 胃 | 肥 | 天 | 古 | 之 | 極 | 也 |
GD | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
YDDJ | -- | -- | 善 | 為 | 士 | 者 | 不 | 武 | -- | 善 | 戰 | 者 | 不 | 怒 | -- | 善 | 勝 | 敵 | 者 | 弗 | 與 | 善 | 用 | 人 | 者 | 為 | 之 | 下 | 是 | 謂 | 不 | 爭 | 之 | 德 | 是 | 謂 | 用 | 人 | -- | -- | 是 | 謂 | 肥 | 天 | 古 | 之 | 極 | 也 |
善shàn 為wéi 士shì 者zhě,不bù 武wǔ; 善shàn 戰zhàn 者zhě,不bù 怒nù; 善shàn 勝shèng 敵dí 者zhě,不bù 與yǔ; 善shàn 用yòng 人rén 者zhě,為wéi 之zhī 下xià。 是shì 謂wèi 不bù 爭zhēng 之zhī 德dé,是shì 謂wèi 用yòng 人rén 之zhī 力lì,是shì 謂wèi 配pèi 天tiān 古gǔ 之zhī 極jí。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 68 Le meilleur athlète veut que son adversaire soit à son meilleur. Le meilleur général entre dans l'esprit de son ennemi. Le meilleur homme d'affaires sert le bien commun. Le meilleur dirigeant suit la volonté du peuple. Tous incarnent la vertu de non-compétition. Non pas qu'ils n'aiment pas la compétition, mais ils le font dans un esprit de jeu. En cela, ils sont comme des enfants et en harmonie avec le Tao. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE LXVIII Celui qui excelle à commander (1) une armée, n’a pas une ardeur belliqueuse (22). Celui qui excelle à combattre (3) ne se laisse pas aller à la colère. Celui qui excelle à vaincre ne lutte pas (4). Celui qui excelle à employer les hommes se met au-dessous d’eux (5). C’est là ce qu’on appelle posséder la vertu (6) qui consiste à ne point lutter. C’est ce qu’on appelle savoir se servir des forces des hommes (7). C’est ce qu’on appelle (8) s’unir au ciel. Telle était la science sublime des anciens. NOTES. (1) D : Le mot sse 士 (vulgo lettré) signifie ici « un commandant, militum dux. » Aliter E, d’après Ou-yeou-thsing : Dans l’antiquité, le mot sse 士 désignait ceux qui combattaient montés sur des chars. Tsiao-hong : Les guerriers sont les hommes qui luttent avec le plus d’acharnement. Lao-tseu les cite ici dans un sens figuré, pour montrer que l’homme qui cultive le Tao ne doit point lutter, c’est-à-dire qu’il doit céder humblement aux autres. — Dans les trois premiers membres de phrase, Lao-tseu cite des guerriers qui ne combattentque par nécessité, et qui ont soin de ne pas s’écarter du Tao. (2) C : Celui qui excelle à être sse 士 (E d’après l’interprète Ou-yeou-thsing : soldat qui combat sur un char), ou commandant (suivant D), estime la vertu et n’estime pas le courage belliqueux. (3) E : Celui qui excelle à combattre met au premier rang le calme et la tranquillité d’âme ; il ne s’abandonne pas à la colère. Lao-tseu emploie ces deux comparaisons pour servir de transition à ce qui suit. (4) E : (Le roi) qui excelle à vaincre l’ennemi cultive le Tao dans le temple des ancêtres et dans la salle du palais, et alors les ennemis se soumettent d’eux-mêmes. Quant à ceux qui lèvent des troupes, qui mettent le peuple en mouvement, qui déploient, en combattant,toutes les ressources de leur prudence et peuvent à peine les subjuguer, ce sont des guerriers du dernier ordre. (5) E : Celui qui emploie les hommes et ne se met pas au-dessous d’eux, ne peut faire usage de leurs forces. Quant à celui qui sait employerles hommes, dès qu’il s’est mis au-dessous d’eux, tout l’empire est rempli de joie et aime à se mettre à son service. B : Il se dépouille des sentiments d’orgueil qui agrandissent l’homme à ses propres yeux , il se montre humble et modeste, et alors tous les hommes aiment à lui obéir et à être employés par lui. (6) E : Ceci répond au passage précédent : « Celui qui excelle à vaincre l’ennemi. » (7) E : Ceci répond au passage précédent : « Celui qui excelle à employer les hommes. » Ibidem : L’homme dont la vertu consiste à ne point lutter ne fait pas usage d’armes ni de chars de guerre, et l’empire se soumet à lui. Celui qui sait employer les forces des hommes ne se fatigue pas à montrer des lumières et de la pénétration, et tout l’empire est bien gouverné. (8) E : Par sa vertu, le Saint s’unit au ciel. C’était là la voie sublime de la haute antiquité. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 68 Un grand chef de guerre n'est pas belliqueux. Un vrai guerrier n'éprouve pas de haine. Un véritable vainqueur ne cherche pas la guerre. Celui qui veut commander aux hommes doit rester humble devant eux. Cela s'appelle la force du seigneur de la paix ou l'art de conduire les hommes. C'est vivre avec les lois qui régissent la nature. Car Celui qui gagne sur lui-même est le vrai triomphateur. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 68 Un véritable guerrier n’est pas belliqueux Un véritable lutteur n’est pas violent Un véritable vainqueur évite le combat Un véritable chef reste humble devant ses hommes. Ceci révèle La vertu qui ne rivalise pas, L’art de conduire les hommes, L’union avec les lois cosmiques. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 68 La perfection pour celui qui commande, c'est d'être pacifique; pour celui qui combat, c'est d'être sans colère; pour celui qui veut vaincre, c'est de ne pas lutter; pour celui qui se sert des hommes, c'est de se mettre au-dessous d'eux. Cela s'appelle la vertu du Non-lutter, l'art de se servir des forces humaines en coopérant avec le Ciel, suprême sagesse des Anciens. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 68 Que celui qui commande, ne pense pas que c’est la tactique, la valeur, l’effort, qui donnent la victoire. C’est en se mettant au service des hommes, qu’on dompte les hommes. C’est là le vrai procédé, qu’on formule parfois comme suit : art de ne pas lutter (de s’accommoder, de gagner en se faisant tout à tous) ; pouvoir de manier les hommes ; action conforme à celle du ciel. Toutes ces formules désignent la même chose, qui lit la grandeur des Anciens. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 68 La bonté fait des érudits, pas des militaires. Un bon guerrier n'est pas en colère. Une bonne victoire ne donne pas d'ennemis. Une bonne utilisation des hommes les rend subordonnés. On dit justement qu'on ne rivalise pas en vertu. On dit justement qu'on utilise les hommes pour leur force. On dit justement que le ciel et les sommets de l'Antiquité s'accouplaient. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 68 Bon chef de soldats n’est pas belliqueux. Bon guerrier n’est pas colérique. Bon vainqueur de ses adversaires ne s’engage pas. Bon patron d’hommes se met au dessous d’eux. C’est là ce qu’on appelle la Vertu de ne pas lutter. C’est là ce qu’on appelle la force dans l’utilisation des hommes. C’est là ce qu’on appelle le comble de la conformité au ciel. *** Dans la première phrase, pour mei che (218), je suis le commentaire de Wang Pi. Dans la dernière phrase, après t’ien (61) « ciel », j’omets le caractère kou (88) « antiquité ». Avec l’addition de la particule du génitif tche (219), selon la correction très plausible de Ma Siu louen et d’autres, ce caractère kou doit être reporté au commencement du chapitre suivant. Le mot « ciel » indique ici, comme c’est souvent le cas, tout ce qui est « naturel ». |