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WB | 反 | -- | 者 | 道 | 之 | 動 | -- | 弱 | -- | 者 | 道 | 之 | 用 | -- | 天 | 下 | 萬 | 物 | 生 | 於 | 有 | 有 | 生 | 於 | 無 | -- |
HSG | 反 | -- | 者 | 道 | 之 | 動 | -- | 弱 | -- | 者 | 道 | 之 | 用 | -- | 天 | 下 | 萬 | 物 | 生 | 於 | 有 | 有 | 生 | 於 | 無 | -- |
FY | 反 | -- | 者 | 道 | 之 | 動 | -- | 弱 | -- | 者 | 道 | 之 | 用 | -- | 天 | 下 | 之 | 物 | 生 | 於 | 有 | 有 | 生 | 於 | 無 | -- |
MWDA | □ | □ | □ | 道 | 之 | 動 | 也 | 弱 | 也 | 者 | 道 | 之 | 用 | 也 | 天 | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- |
MWDB | 反 | 也 | 者 | 道 | 之 | 動 | 也 | □ | □ | 者 | 道 | 之 | 用 | 也 | 天 | 下 | 之 | 物 | 生 | 於 | 有 | 有 | □ | 於 | 无 | -- |
GD | 返 | 也 | 者 | 道 | -- | 動 | 也 | 弱 | 也 | 者 | 道 | 之 | 用 | 也 | 天 | 下 | 之 | 物 | 生 | 於 | 有 | -- | 生 | 於 | 亡 | _ |
YDDJ | 返 | 也 | 者 | 道 | -- | 動 | 也 | 弱 | 也 | 者 | 道 | 之 | 用 | 也 | 天 | 下 | 之 | 物 | 生 | 於 | 有 | -- | 生 | 於 | 無 | -- |
反fǎn 者zhě 道dào 之zhī 動dòng; 弱ruò 者zhě 道dào 之zhī 用yòng。 天tiān 下xià 萬wàn 物wù 生shēng 於yú 有yǒu,有yǒu 生shēng 於yú 無wú。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 40 Le retour est le mouvement du Tao. L'abandon est la voie du Tao. Toutes choses naissent de l'être. L'être naît du non-être. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XL Le retour au non-être (produit) le mouvement (1) du Tao. La faiblesse (2) est la fonction du Tao. Toutes les choses (3) du monde sont nées de l’être ;l’être (4) est né du non-être. NOTES. (1) C’est-à-dire : Dès que les êtres sont retournés au non-être, le Tao leur donne (de nouveau) le mouvement vital. Pi-ching : Le moi fan 反 veut dire fan-iu-wou 反於無, « retourner au non-être. » E : Le mouvement du Tao, c’est-à-dire l’impulsion que le Tao donne aux êtres, a pour racine, pour origine, leur retour (au non-être). S’ils ne retournaient pas au non-être, (le Tao) ne pourrait les mettre en mouvement. Il faut qu’ils se condensent, qu’ils se resserrent (qu’ils décroissent), pour pouvoir atteindre ensuite toute la plénitude de leur développement. C’est pourquoi le retour au non-être permet au Tao de mettre les êtres en mouvement, c’est-à-dire de les faire renaître. B : Parmi tous les êtres de l’univers, il n’en est pas un seul qui n’ait besoin de retourner au non-être pour exister de nouveau. Ce n’est que lorsqu’ils sont rentrés dans un repos absolu, que le Tao les met de nouveau en mouvement et les ramène à la vie. Ainsi le repos est la base et le principe du mouvement. (2) Littéralement : « La faiblesse — du Tao — usage. » A explique les mots tao-tchi-yong 道之用 par 道之所常用,c’est-à-dire : « (La faiblesse est) ce dont le Tao fait constamment usage. » C’est pourquoi il peut subsister éternellement. E a adopté le même sens : La faiblesse est l’état constant du Tao ; s’il n’était pas faible, il ne pourrait subsister longtemps. D’autres commentateurs ont entendu que la faiblesse était le moyen de faire usage du Tao, c’est-à-dire d’observer, d’imiter le Tao. B : Si ceux qui cultivent le Tao savaient que le retour au vide, au repos, est la base, le principe du mouvement, ils affaibliraient leur volonté, ils rendraient leur cœur vide. Dès que la volonté est affaiblie, le cœur devient vide ; lorsque ce vide est porté à son comble, on entre dans une quiétude parfaite et l’on retourne à sa racine. Voilà le plus puissant moyen de renouveler sa nature. Pi-ching : Par la faiblesse on ressemble en quelque sorte au Tao. Tchao-tcki-kien : Avoir le cœur vide et tranquille intérieurement,être mou et faible extérieurement, c’est le moyen de retourner à sa racine (au Tao). Li-si-tchaï : En se développant, les êtres deviennent forts. Si l’on revient de la force à la faiblesse, on pourra arriver peu à peu au Tao. (3) A : Les dix mille choses sont nées du ciel et de la terre, qui ont une place déterminée dans l’univers. C’est pourquoi Lao-tseu dit : « Elles sont nées de l’être. (4) B : D’où sont nés le ciel et la terre ? Ils sont nés du non-être (du Tao). Le Tao (A) n’a point de forme, c’est pourquoi Lao-tseu dit : « l’être est né du non-être. » |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 40 L'immobilité est le mouvement du Tao. Dans sa faiblesse réside sa puissance. Tous les êtres de ce monde sont nés du visible. Le visible procède de l'invisible. Car tout est et n'est rien. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 40 Le retour est la façon dont la voie se meut La fluidité est le moyen qu’elle emploie La multiplicité des êtres Est née de quelque chose Et ce quelque chose De rien. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 40 Le retour est le mouvement du Tao; la faiblesse est le moyen dont il se sert. Toutes choses sous le ciel naissent dans l'Etre; l'Etre naît dans le Non-Etre. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 40 Le retour en arrière (vers le Principe), est la forme de mouvement caractéristique de ceux qui se conforment au Principe. L’atténuation est l’effet que produit en eux leur conformation au Principe. Considérant que tout ce qui est, est né de l’être simple, et que l’être est né du non-être de forme, ils tendent, en se diminuant sans cesse, à revenir à la simplicité primordiale. Les commentaires n’ajoutent rien au sens, qui est clair. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 40 Celui qui s'oppose, se déplace sur sa voie. Celui qui est faible, sa voie est utilisée. Sous le ciel, des milliers d'êtres croissent en propriété. Les propriétés croissent dans le néant. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 40 Le retour est le mouvement de la Voie. La faiblesse est la méthode de la Voie. Le ciel et la terre et les dix mille êtres sont issus de l’Être ; l’Être est issu du Non être. *** Ce court chapitre est important pour la définition de la Voie. Le mot « retour » me paraît indiquer l’alternance continuelle d’être et de non être, de fleurir et de périr. Les choses vont toujours en sens inverse. Pour ce mot, il faut comparer XXV, LXV et LXXVIII. Dans le faible, il y a la qualité potentielle de la force et du développement ; c’est pourquoi le faible est la « méthode », littéralement « l’emploi » de la Voie. On comparera la dernière phrase avec le passage du chapitre I sur l’Être et le Non être. D’accord avec Kao Heng, je lis « le ciel et la terre au lieu de « tout sous le ciel » du texte reçu. Bien que cette correction ne puisse pas s’appuyer sur des variantes, la correspondance avec le premier chapitre, où « le ciel et la terre » et « les dix mille choses » s’opposent, la rend assez vraisemblable. |