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WB | 大 | 成 | 若 | 缺 | 其 | 用 | 不 | 弊 | -- | 大 | 盈 | 若 | 沖 | 其 | 用 | 不 | 窮 | -- | 大 | 直 | 若 | 屈 | -- | 大 | 巧 | 若 | 拙 | -- | 大 | 辯 | 若 | 訥 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | 靜 | 勝 | 熱 | -- | 清 | 靜 | -- | -- | 為 | 天 | 下 | 定 | -- |
HSG | 大 | 成 | 若 | 缺 | 其 | 用 | 不 | 弊 | -- | 大 | 盈 | 若 | 沖 | 其 | 用 | 不 | 窮 | -- | 大 | 直 | 若 | 屈 | -- | 大 | 巧 | 若 | 拙 | -- | 大 | 辯 | 若 | 訥 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | 靜 | 勝 | 熱 | -- | 清 | 靜 | -- | -- | 為 | 天 | 下 | 定 | -- |
FY | 大 | 成 | 若 | 缺 | 其 | 用 | 不 | 敝 | -- | 大 | 滿 | 若 | 盅 | 其 | 用 | 不 | 窮 | -- | 大 | 直 | 若 | 詘 | -- | 大 | 巧 | 若 | 拙 | -- | 大 | 辯 | 若 | 訥 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | 靖 | 勝 | 熱 | 知 | 清 | 靖 | -- | 以 | 為 | 天 | 下 | 定 | -- |
MWDA | 大 | 成 | 若 | 缺 | 亓 | 用 | 不 | 弊 | -- | 大 | 盈 | 若 | 沖 | 亓 | 用 | 不 | 窮 | -- | 大 | 直 | 如 | 詘 | -- | 大 | 巧 | 如 | 拙 | -- | 大 | 贏 | 如 | 訥 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | 靜 | 勝 | 熱 | -- | 請 | 靜 | 可 | 以 | 為 | 天 | 下 | 正 | -- |
MWDB | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- | □ | 盈 | 如 | 沖 | 亓 | □ | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | -- | □ | 巧 | 如 | 掘 | -- | □ | □ | □ | 絀 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | □ | □ | □ | -- | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | □ | -- |
GD | 大 | 成 | 若 | 缺 | 丌 | 用 | 不 | 弊 | - | 大 | 盈 | 若 | 沖 | 丌 | 用 | 不 | 窮 | - | 大 | 巧 | 若 | 拙 | - | 大 | 成 | 若 | 絀 | - | 大 | 直 | 若 | 屈 | _ | 躁 | 勝 | ? | - | 靜 | 勝 | 熱 | -- | 清 | 靜 | -- | -- | 為 | 天 | 下 | 定 | _ |
YDDJ | 大 | 成 | 若 | 缺 | 其 | 用 | 不 | 弊 | -- | 大 | 盈 | 若 | 沖 | 其 | 用 | 不 | 窮 | -- | 大 | 巧 | 若 | 拙 | -- | 大 | 成 | 若 | 絀 | -- | 大 | 直 | 若 | 屈 | -- | 躁 | 勝 | 寒 | -- | 靜 | 勝 | 熱 | -- | 清 | 靜 | -- | -- | 為 | 天 | 下 | 定 | -- |
大dà 成chéng 若ruò 缺quē,其qí 用yòng 不bù 弊bì。 大dà 盈yíng 若ruò 沖chōng,其qí 用yòng 不bù 窮qióng。 大dà 直zhí 若ruò 屈qū,大dà 巧qiǎo 若ruò 拙zhuó,大dà 辯biàn 若ruò 訥nè。 躁zào 勝shèng 寒hán 靜jìng 勝shèng 熱rè。 清qīng 靜jìng 為wéi 天tiān 下xià 正zhèng。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 45 La véritable perfection semble imparfaite, mais elle est parfaitement elle-même. La véritable plénitude semble vide, mais elle est pleinement présente. La vraie rectitude semble tortueuse. La vraie sagesse semble insensée. Le véritable art semble dépourvu d'artifice. Le Maître laisse les choses se produire. Il façonne les événements au fur et à mesure qu'ils se produisent. Il s'efface et laisse le Tao parler de lui-même. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XLV (Le Saint) est grandement parfait, et il paraît plein d’imperfections (1) ; ses ressources ne s’usent point. Il est grandement plein, et il paraît vide ; ses ressources ne s’épuisent point. Il est grandement droit (2), et il semble manquer de rectitude. Il est grandement ingénieux (3), et il paraît stupide. Il est grandement disert, et il paraît bègue. Le mouvement triomphe du froid ; le repos triomphe de la chaleur (4). Celui qui est pur et tranquille devient le modèle de l’univers. NOTES. (1) E : La perfection se détruit promptement, la plénitude s’épuise rapidement, parce que l’homme se glorifie de sa perfection et de sa plénitude, et ne sait pas les maintenir par le Tao. Pour conserver constamment sa perfection, il faut nécessairement paraître imparfait ;pour garder constamment sa plénitude (la plénitude de sa vertu ou de ses richesses), il faut nécessairement paraître vide. A : Le prince qui possède la perfection du Tao et de la Vertu efface sa gloire et cache les louanges qu’il reçoit. Le prince qui possède la plénitude du Tao et de la Vertu paraît vide, c’est-à-dire qu’il est comblé d’honneurs et n’ose s’enorgueillir, qu’il est riche et n’ose se livrer au luxe et à la prodigalité. (2) B : Ce passage s’applique au jugement du Saint. En voici le mot à mot en latin : (vir) magnopere rectus (est) veluti carvus. (3) A : Il possède beaucoup de talents, mais il n’ose les laisser voir. (4) Li-si-tchaï : Le mouvement peut triompher du froid (en produisant de la chaleur), mais il ne peut triompher de la chaleur (c’est-à-dire produire du froid) ; le repos peut triompher de la chaleur (en produisant du froid), mais il ne peut triompher du froid (le froid naît de la cessation du mouvement, c’est-à-dire du repos). Chacune de ces deux choses a une propriété limitée. Mais lorsque l’homme est pur, tranquille, non-agissant, quoiqu’il ne cherche point à triompher des êtres, aucun être du monde ne peut triompher de lui. C’est pourquoi Lao-tseu dit : L’homme pur et calme devient le modèle de l’empire. Aliter Ho-chang-kong (A). Il a cru que le mot ching 勝, « vaincre, »signifiait ici « arriver au faite, au comble. » Au printemps, l’air vivifiant,la chaleur du principe Yang circule rapidement dans les régions supérieures, et les plantes croissent et grandissent. Quand cette chaleur est arrivée à son comble, elle est suivie du froid, et alors elles dépérissent et meurent. Lao-tseu enseigne à renoncer à la force et au mouvement qui amènent la mort. En hiver, les plantes restent en repos au bas de la fontaine jaune (c’est-à-dire dans l’inertie de la mort) ; quand ce repos est arrivé à son comble, il est suivi de la chaleur (le printemps succède à l’hiver). La chaleur est la source de la vie. Il faut donc se tenir dans une quiétude absolue. |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 45 La perfection achevée semble imparfaite. Et pourtant elle rayonne sans fin. La plénitude parfaite paraît vide. Et pourtant elle est intarissable. Elle donne sans jamais s'épuiser. Une franchise extrême semble fausse. Une habileté extrême entrave le geste. Une éloquence extrême ne persuade personne. le mouvement triomphe du froid, et c'est l'immobilité qui triomphe de l'ardeur. C'est dans le calme et la sérénité que réside le bonheur, car la quiétude et l'immobilité règlent le monde. Ainsi est-il. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 45 La grande perfection semble ébauchée Mais son usage est sans fin. Une grande plénitude semble vide Mais son usage est inépuisable. Une grande franchise semble fausse Une grande adresse semble maladroite Une grande éloquence semble muette. Le mouvement surmone le froid Le calme surmonte la chaleur. Par la clarté et la quiétude On peut gouverner (se diriger soi-même et les affaires du monde). |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 45 La perfection accomplie semble incomplête, mais elle sert sans s'user. La grande plénitude paraît vide, mais elle donne sans s'épuiser. La grande droiture semble courbe, la grande habileté paraît maladroite, la grande éloquence semble bégayer. La vivacité triomphe du froid, le calme triomphe de l'ardeur. Sous l'influence du calme pur, le monde se rectifie. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 45 Accompli, sous des dehors imparfaits, et donnant sans s’user. Rempli, sans le paraître, et déversant sans s’épuiser. Très droit, sous un air courbé ; très habile, sous des apparences maladroites ; très perspicace, avec l’extérieur d’un homme embarrassé ; voilà le Sage. Le mouvement triomphe du froid (réchauffe), le repos abat la chaleur (rafraîchit). La vie retirée du Sage, rectifie tout l’empire, (vient à bout de sa dépravation). Commentaires : Influence intense, sous les dehors de l’inaction. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 45 Devenir grand, c'est comme une insuffisance, son utilité n'est pas une tromperie. La grande plénitude est comme un rinçage, son utilité n'est pas pauvre. La grande droiture est comme courbée, la grande habileté est comme maladroite, la grande contestation est comme un bégaiement. La victoire imprudente est froide, la victoire immobile est chaude, l'immobilité limpide redresse le monde. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 45 Si l’on traite (le vase) le plus achevé comme fêlé, il ne s’abîme pas à l’usage. Si l’on traite le vase le plus plein comme vide, il ne s’épuise pas à l’usage. Le plus droit, considère le comme tordu ; le plus habile, comme maladroit ; le plus éloquent, comme un bégayant. Si le trépignement surmonte le froid, la tranquillité surmonte la chaleur. La pureté et la tranquillité sont la règle du monde. *** L’image des deux premières phrases est probablement celle d’un vase ; comparer le chapitre IV. Les antinomies, avec leur « comme » répété, se rapprochent de celles de l’adage cité au chapitre XLI. Seulement je traduis ici « traiter comme », « considérer comme », parce que dans les deux premières phrases l’effet de cette attitude contradictoire, qui est d’accord avec la Voie, est indiqué. Si une chose était traitée comme achevée ou pleine, elle se gâterait. Pour le mot tcheng (144), traduit ici par « règle », voir aussi LVIII. |