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WB | -- | 大 | 道 | 廢 | -- | -- | 有 | 仁 | 義 | 慧 | 智 | 出 | -- | -- | 有 | 大 | 偽 | 六 | 親 | 不 | 和 | -- | 有 | 孝 | 慈 | 國 | 家 | 昏 | 亂 | -- | -- | 有 | 忠 | 臣 | -- |
HSG | -- | 大 | 道 | 廢 | -- | -- | 有 | 仁 | 義 | 智 | 慧 | 出 | -- | -- | 有 | 大 | 偽 | 六 | 親 | 不 | 和 | -- | 有 | 孝 | 慈 | 國 | 家 | 昏 | 亂 | -- | -- | 有 | 忠 | 臣 | -- |
FY | -- | 大 | 道 | 廢 | -- | 焉 | 有 | 仁 | 義 | 智 | 慧 | 出 | -- | 焉 | 有 | 大 | 偽 | 六 | 親 | 不 | 和 | -- | 有 | 孝 | 慈 | 國 | 家 | 昏 | 亂 | -- | -- | 有 | 貞 | 臣 | -- |
MWDA | 故 | 大 | 道 | 廢 | < | 案 | 有 | 仁 | 義 | 知 | 慧 | 出 | < | 案 | 有 | 大 | 偽 | 六 | 親 | 不 | 和 | 案 | 有 | 畜 | 慈 | 邦 | 家 | 昏 | 亂 | < | 案 | 有 | 貞 | 臣 | -- |
MWDB | 故 | 大 | 道 | 廢 | -- | 安 | 有 | 仁 | 義 | 知 | 慧 | 出 | -- | 安 | 有 | □ | □ | 六 | 親 | 不 | 和 | 安 | 又 | 孝 | 慈 | 國 | 家 | 昏 | 亂 | -- | 安 | 有 | 貞 | 臣 | -- |
GD | 故 | 大 | 道 | 廢 | -- | 安 | 又 | 仁 | 義 | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | 六 | 親 | 不 | 和 | 安 | 又 | 孝 | 慈 | 邦 | 家 | 昏 | 亂 | -- | 安 | 又 | 正 | 臣 | _ |
YDDJ | 故 | 大 | 道 | 廢 | -- | 焉 | 有 | 仁 | 義 | 智 | 慧 | 出 | -- | 焉 | 有 | 大 | 偽 | 六 | 親 | 不 | 和 | 焉 | 有 | 孝 | 慈 | 國 | 家 | 昏 | 亂 | -- | 焉 | 有 | 正 | 臣 | -- |
大dà 道dào 廢fèi,有yǒu 仁rén 義yì; 智zhì 慧huì 出chū,有yǒu 大dà 偽wěi; 六liù 親qīn 不bù 和hé,有yǒu 孝xiào 慈cí; 國guó 家jiā 昏hūn 亂luàn,有yǒu 忠zhōng 臣chén。 |
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STEPHEN MITCHELL TRADFR 1988 CHAPITRE 18 Quand le grand Tao est oublié, la bonté et la piété apparaissent. Quand l'intelligence du corps décline, l'intelligence et la connaissance font leur apparition. Quand il n'y a pas de paix dans la famille, la piété filiale commence. Quand le pays tombe dans le chaos, le patriotisme naît. |
JULIEN STANISLAS 1842 CHAPITRE XVIII Quand la grande Voie (1) eut dépéri, on vit paraître l’humanité et la justice. Quand la prudence et la perspicacité (2) se furent montrées, on vit naître une grande hypocrisie (3). Quand les six parents (4) eurent cessé de vivre en bonne harmonie, on vit des actes de piété filiale et d’affection paternelle (5). Quand les états furent tombés dans le désordre, on vit des sujets fidèles et dévoués (6). NOTES. (1) E : Quand la grande Voie était fréquentée, les hommes du peuple ne s’abandonnaient pas les uns les autres. Où était l’humanité ?(c’est-à-dire l’humanité ne se remarquait pas encore.) Les peuples ne s’attaquaient point les uns les autres. Où était la justice ? (c’est-à-dire la justice ne se remarquait pas encore.) Mais, quand le Tao eut dépéri, l’absence de l’affection fit remarquer l’humanité ; l’existence de la désobéissance ou de la révolte fit remarquer la justice (ou l’accomplissement des devoirs des sujets). (2) C, H : Les mots « prudence et perspicacité » se rapportent à ceux qui gouvernent. (3) C : Des que la prudence et la perspicacité se furent une fois montrées, il y eut de grandes trahisons sous le masque du dévouement,il y eut de grandes hypocrisies sous le masque de la sincérité. H : Si ceux qui gouvernent ont recours à la prudence et à la ruse,le peuple suivra leur exemple et emploiera les ressources de son esprit pour violer impunément les lois. (4) G : Cette expression désigne le père et le fils, les frères aînés et les frères cadets, le mari et la femme. (5) H : Dans la haute antiquité, les noms de piété filiale et d’affection paternelle étaient inconnus, et cependant ces vertus existaient dans le cœur des pères et des enfants. Mais, quand la voie du siècle eut dépéri, on vit une foule de pères qui manquèrent d’affection pour leurs enfants, et alors on mit en avant l’affection paternelle pour donner l’exemple aux pères ; il y eut beaucoup d’enfants qui manquèrent de piété filiale. C’est pourquoi on mit en avant la piété filiale pour l’enseigner aux enfants de tout l’empire. On voit par là que les noms d’affection paternelle et de piété filiale ont pris naissance dans la désunion et la discorde des parents. (6) Sou-tseu-yeou : Yao n’a pas manqué de piété filiale, et cependant l’histoire vante uniquement la piété filiale de Chun. C’est qu’Yao n’avait pas un Kou-seou pour père (la méchanceté de Kou-seou fit ressortir la piété filiale de Chun). I-yn et Tcheou-kong n’ont pas manqué de loyauté envers leur souverain, et cependant l’histoire vante uniquement la loyauté de Long-fong et de Pi-kan (la cruauté des empereurs Kie et Tcheou fit ressortir leur vertu). |
CONRADIN VON LAUER 1990 CHAPITRE 18 Autrefois le Tao régnait. L'homme suivait l'ordre de la nature. Puis il advint une époque où le Tao fut oublié et ce fut alors l'ère de la justice des hommes. Puis ce fut l'époque de l'intelligence et de l'habileté. et les ambitions ne connurent plus de bornes. La paix quitta les familles. Mais c'est dans l'adversité que se révèlent les fils respectueux. L'Etat sombra dans le désordre. Mais c'est pendant l'anarchie que surgissent les serviteurs loyaux. Ainsi le Tao est toujours près de l'homme pour le secourir. |
MA KOU 1984 CHAPITRE 18 Le sens du Tao perdu Morale et justice apparaissent Suivis de l’intelligence et de l’habileté Qui engendrent la vaste duplicité. Lorsque les six relations se désaccordent S’imposent alors amour et devoir filial. Lorsque les Etats tombent dans le désordre Apparaissent alors les serviteurs loyaux. |
ALBERT DE POUVOURVILLE 1999 CHAPITRE 18 Quand le grand Tao fut délaissé, il y eut l'humanité, la justice. Puis la Sagesse, la prudence parurent, et l'hypocrisie fut générale. Dans la famille, les membres se méconnurent; il y eut l'affection des parents, la piété filiale. Les Etats souffrirent de la corruption, du désordre; il y eut des fonctionnaires fidèles. |
LEON WIEGER 1913 CHAPITRE 18 Quand l’action conforme au Principe dépérit (quand les hommes cessèrent d’agir spontanément avec bonté et équité), ou inventa les principes artificiels de la bonté et de l’équité ; et ceux de la prudence et de la sagesse, qui dégénérèrent bientôt en politique. Quand les parents ne vécurent plus dans l’harmonie naturelle ancienne, on tâcha de suppléer à ce déficit par l’invention des principes artificiels de la piété filiale et de l’affection paternelle. Quand les États furent tombés dans le désordre, on inventa le type du ministre fidèle. Les principes et les préceptes, en un mot la morale conventionnelle, inutiles dans l’âge du bien spontané, furent inventés quand le monde tomba en décadence, comme un remède à cette décadence. L’invention fut plutôt malheureuse. Le seul vrai remède eût été le retour au Principe primitif. — C’est ici la déclaration de guerre de Lao-tzeu à Confucius. Tous les auteurs taoïstes, Tchoang-tzeu en particulier, ont déclamé contre la bonté et l’équité artificielles, mot d’ordre du Confucéisme. |
OLIVIER NYSSEN 2022 CHAPITRE 18 La grande voie est abandonnée, on a une justice pleine d'humanité. L'intelligence sort de la sagesse, on a de grandes falsifications. Les six parents¹ ne s'entendent plus, on a la piété filiale bienveillante. Le pays et la famille sont en désordre au crépuscule, on a des officiels loyaux. 1. Le père et le fils, le frère aîné et le frère cadet, le mari et la femme. |
JAN DUYVENDAK 1949 CHAPITRE 18 Quand la grande Voie est déchue, il y a l’humanité et la justice. Quand l’intelligence et la connaissance se montrent, il y a une grande culture artificielle. Quand les six parents ne vivent pas en harmonie, il y a des fils filiaux. Quand l’État et la dynastie sombrent dans le désordre, il y a des ministres fidèles. *** Ce chapitre se dirige contre l’école de Confucius et ses efforts consciemment moraux. Quand tout suit le cours naturel qu’il doit suivre, sans intervention humaine, sans contrainte, il n’y a pas lieu d’exercer toutes ces vertus que nomme le texte. Elles font violence à la nature de l’homme et ne se montrent qu’en opposition à une société généralement corrompue ; elles sont la preuve que la Voie est perdue. La « culture artificielle », wei (66), qui est « contre nature », est particulièrement louée par Siun tseu (ca. 300 235 av. J. C.). A l’encontre de Mencius (372 288 av. J. C.), qui tient la nature humaine pour bonne, Siun tseu est convaincu que l’homme est méchant de naissance et ne peut devenir bon que par la discipline des rites et de l’éducation. Cette vertu acquise est « artificielle », wei. Hiao tseu (67), « fils filiaux », est une variante pour la leçon traditionnelle hiao ts’eu (68), « piété filiale et amour (maternel), mansuétude » (voir LXVII) ; la première leçon correspond mieux aux « ministres fidèles », et je la suis. |